Behind Closed Doors
2018 coucou les BCDiens ! J'ai vu que certains d'entre vous revenaient voir de temps en temps notre bon vieux forum, alors je me suis dit que j'allais vous faire un petit coucou.
J'espère que tout le monde va bien et que tout se passe bien dans votre vie ! ♡
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 [FLASHBACK] It started with a kiss... | ft. Jung Kyuhyun

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Li Chuang Kai
Li Chuang Kai


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MessageSujet: [FLASHBACK] It started with a kiss... | ft. Jung Kyuhyun   [FLASHBACK] It started with a kiss... | ft. Jung Kyuhyun EmptyDim 2 Sep - 5:48

    Janvier 2008. Tu viens de quitter la Chine pour ta dernière année à l'étranger, et tu as emménagé quelques jours plus tôt dans ton dortoir coréen. Tu n'es pas réellement stressé, car tu as l'habitude de changer de branche. C'est la seule branche que tu n'as pas encore visité, ayant fait ton cursus dans la Red et dans la Gold. Tu espères juste que ça se passera mieux que ton passage à la Red, mais tu n'en doutes pas. Avec toi, tu as quelques amis de la Gold, et même si tu as croisé quelques têtes Red que tu aurais bien aimé ne pas recroiser, tu gardes le sourire. Car c'est ton mot d'ordre, et tu sais très bien que tout se passera bien.

    Enfin, c'est ce que tu t'es répété après avoir trébuché dans les escaliers de ta nouvelle agence pour cette année, te rattrapant de justesse et t'évitant de glisser de tout ton long dans tout l'escalier. Le bon Dieu veillait sur toi, tu en étais sûr, sinon, tu aurais très bien pu te rétamer de tout ton long et te faire mal. C'était bien ton genre. Enfin bref, tu es sûr qu'on surveille d'un œil bienveillant ton arrivée dans la Blue Star pour cette année à l'étranger. C'est en tout cas ce dont tu es persuadé, et tu ne te rends pas compte que tes amis gold commencent déjà à te surveiller de près pour t'éviter de trop te faire mal à cause de tes maladresses.

    Ce qui te semble encore plus évident, lorsque des trainees de la Blue Star viennent vous voir pour discuter avec vous et vous indiquer, dans un chinois plus qu'approximatif, qu'il y aura une soirée de bienvenue ce soir-même pour accueillir les trainees arrivant des autres branches, c'est que tu vas t'amuser. Du haut de tes 16 ans, tu es déjà un fêtard averti. Tu aimes sortir avec les autres, socialiser avec la majeure partie des gens qui te croisent... Enfin bref, à chaque fête, tu te sens comme un poisson dans l'eau. Et tu as tendance à bien tenir l'alcool... Dans tous les cas, tu n'as jusqu'ici jamais été saoul. Alors tu te doutes bien que ce n'est pas ce soir que ça va commencer ! Les gens seront super gentils, ils ne vont pas vous bizuter quand même ! Et puis, même s'ils vous bizutent, ça ne sera sûrement pas des jeux à boire. Ca sera la parfaite occasion pour toi de connaître de nouvelles personnes et partir sur de bonnes bases pour éviter l'échec cuisant qu'a été ton passage à la Red.

    Aux alentours de 7h -heure déjà plutôt tardive pour un repas – tout le monde s'est réuni dans le hall d'entrée de l'agence. Toi aussi. Tu fais même partie des premiers. Tu n'es pas spécialement du genre ponctuel d'habitude, mais là, tu es en avance pour l'occasion, tu ne peux pas attendre de faire connaissance avec les gens. Tout ira bien, tout ira bien, pourquoi on ne t'aimerais pas, d'abord, hein ? Tu es sûrement l'une des plus gentilles personnes que tu ai rencontré. Ah, merci merci.... Attends, qu'est ce que tu es en train de faire là ? Tu es en train de t'auto congratuler ? Totalement idiot. Tu secoues la tête pour évacuer tes pensées idiotes et te concentre sur la foule qui commence à s'accumuler autour de toi. Quelques personnes que tu connais de tête, mais tu sais que tu ne veux pas trop rester avec les Gold ce soir. Parce que tu as du pain sur la planche : tu dois conquérir la Corée ! Cette idée te fait sourire de plus belle, et tu t'attaques à ton projet de bon cœur, voyant une personne d'à peu près ton âge, avec un visage bien trop coréen pour être de la red ou de la gold.

    Alors que le groupe se met en route pour un restaurant dans le centre de Séoul, tu discutes avec le jeune homme, assez amusé par comment il se comporte. Il y avait une raison pour laquelle il était seul : il est un peu étrange, limite autiste, et tu dois avouer le trouver un peu bizarre. Mais tu continues, ce n'est pas quelques bizarreries qui va t'arrêter ! Tu sors le grand jeu, vrai pipelette que tu es, tu discutes de tout et de rien. S'il n'est pas enclin à faire la conversation, ce n'est pas ça qui va stopper ton désir de conquête des coeurs, et tu parle pour deux – pour ne rien dire, comme souvent. Pourtant, alors que tu es sur le point de rentrer dans le restaurant, et donc de t'asseoir – bien évidemment à côté de lui pour le reste du repas – tu te rends enfin compte qu'il... n'est pas de la blue. Et merde ! ZUT. Quel était ton taux de chance pour que le jeune homme soit mi coréen mi chinois, et qu'il soit à la Gold, hein ? Vraiment, c'est bien ta veine. Tu continues à rire avec lui – ou plutôt sans lui – mais te dis que tu vas partir à la conquête d'une autre personne. Après tout, tu es Da Xiao, personne ne t'arrête. « Je vois bien que je te fatigue alors je vais aller embêter quelqu'un d'autre ! A plus tard ! » lances-tu d'un air espiègle avant de t'infiltrer dans un groupe de coréen. Tu t'asseois à côté d'un brun, qui semble avoir à peu près ton âge, ainsi que d'autres blue qui semblent être plus vieux que ton voisin. Au moins, cette fois, tu es sur qu'ils sont bien de la blue : ils parlent tous coréens – d'ailleurs, tu ne comprends pas grand chose, mais ce n'est pas ça qui va t'arrêter non plus ! Tu baragouineras, et au moins, tu les feras rire !

    Une fois tout le monde assis, tu t'adresses simplement à ton voisin, dans ton plus beau coréen – c'est à dire les mots les plus basiques qu'on vous apprends au tout début de votre passage en trainee : « Alors tu es coréen ? »

    Quoi ? C'est une façon comme une autre d'aborder quelqu'un, et puis d'abord, qu'est ce que tu aurais pu lui dire d'autre ? Tu as de beaux yeux ? Tu as un nez étrange ? Tu ressembles bizarrement au gars d'en face qui me regarde bizarrement ? Bon, bah, voilà hein. Chacun ses moyens. Tu t'apprêtes à enchainer – tu t'en fiches de faire la conversation seul – pour te présenter, mais tu es interrompu par le début de la soirée. Enfin, le début de la vraie soirée.

    Le coréen en bout de table, qui semble être le plus âgé, se lève et un grand silence s'installe, tous les yeux rivés sur lui. Les tiens aussi sont vissés sur ce beau visage. Non tu n'es pas gay, tu dis simplement ce qui est. Si un gars est beau, il est beau. Honnêtement, tu n'en as rien à faire de l'homosexualité, tu ne comprends même pas pourquoi ça gêne quelqu'un : ils s'aiment, c'est l'essentiel non ?

    Wait, pourquoi tu t'es égaré sur ce point là ? Ah oui, le coréen. Il parle de la soirée, enfin, de ce que tu comprends. Il parle d'initiation. Chouette, vous allez faire des jeux ? Tu entends boire, jeux, mais tu penses juste à un jeu autour d'une bonne bière, alors tu ne t'inquiètes pas. Pourquoi tu devrais, hein ? Alors tu le regardes tandis qu'il fait signe à la serveuse de tous vous servir un immense verre de bière. De la bière ? Tu commençais à avoir soif, ça tombe bien ! On ne peut plus joyeux, tu te saisis de ton verre après avoir remercié la serveuse – ça au moins, tu sais dire – et te tourne vers ton voisin qui n'a pas l'air pressé de boire. « SANTE... » Euh... mais tu ne connais pas son nom, en fait... Coment tu vas te sortir de cette impasse ? Comment on dit voisin ? Tu vas pas l'appeller « le coréen » quand même, ça serait pas très correct... alors tu t'en sors avec une pirouette et un éclat de rire : « SANTE, BRO ! »

    Comment ça, c'est même pas du coréen ? Il t'a compris, c'est l'essentiel non ? Il a même pris son verre et boit doucement une gorgée. Toi, tu as déjà bu la moitié de ton verre. T'avais soif, faut bien répondre aux besoins de son corps non ? Tiens, en parlant de besoins, tu aimerais bien manger, parce que tu commences à avoir sacrément faim. Mais ça ne te démonte pas, alors en attendant qu'on t'apporte de quoi manger, tu rediriges ton attention vers ton « bro ».

    « Je suis Chuang Kai ! Je suis chinois mais tu peux m'appeller Da Xiao ! Parce que je ris beaucoup ! »

    Ta phrase veut pas dire grand chose mais tu ne t'en rends pas trop compte : t'es trop mauvais en coréen pour ça alors, tu lui adresses simplement un de tes plus grand sourire.
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Jung Kyuhyun
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] It started with a kiss... | ft. Jung Kyuhyun   [FLASHBACK] It started with a kiss... | ft. Jung Kyuhyun EmptyMar 4 Sep - 8:06

Nous sommes en 2008, au début du mois de Janvier pour être plus précis. Tu es en train de marcher -ou bien peut-être plutôt en train de te faire traîner par- tes amis. Enfin des amis, tu n'en as pas beaucoup, alors ce sont plutôt des connaissances qui essayent désespérément de te faire sortir de ton dortoir et de briser un peu ta coquille. Tu as cédé à leurs propositions car ils t'empêchaient de jouer correctement de la guitare et que, pour dire vrai, tu n'avais pas eu d'autre choix. Ce n'est pas qu'il t'avait attrapé par la peau des fesses et t'avait faire sortir, non, la vérité est toute autre mais... Tu n'avais pas choisi. Tu n'a jamais vraiment le choix, pour faire court. Tu ne vois même pas pourquoi tu te cherches des excuses, tu n'es juste simplement pas le genre de personne à refuser quoique ce soit, et même quand cela t'ennuie. Tu es le genre à être trop gentil avec tout le monde, et puisqu'ils faisaient des efforts pour te connaître, tu t'es dit que tu en ferais aussi.

Aujourd'hui, c'est le bon soir pour te faire sortir. Il y a très peu de temps – quelques jours en fait, pour être exact- les différents trainee des branches de la Gold Star et de la Red Star sont arrivés et se sont installés dans les chambres des dortoirs qui avaient été prévues à cet effet, mais aussi dans le lit de certains trainee de la Blue qui eux étaient partis dans un autre pays pour un an. Visiblement, très visiblement, tu ne fais pas partie de cette dernière catégorie de personne. En fait, pour tout dire, tu es déjà parti dans les deux pays étrangers qui te fallait pour ton cursus, il y a déjà quelques années, et maintenant tu restes coincé dans ta branche. Pas que cela te dérange énormément non plus. Comme dit précédemment, tu n'es pas le genre à vraiment beaucoup sortir.
C'est le bon soir pour te faire sortir, ou sortir tout court, puisque les gens ont prévu -comme chaque année- d'organiser une petite fête pour célébrer l'arrivée des trainees étrangers et leur souhaiter ainsi chaleureusement -est-ce que se retrouver devant un verre et finir à l'envers était chaleureux, tu te le demandes, parce que tu en as vu beaucoup se lever et se mettre à chanter sur une table, l'an dernier- la bienvenue dans leur beau pays qu'était la Corée. Après tout, il fallait les mettre à l'aise n'est-ce pas?

Toi cependant, tu as juste laissé une esquisse de grimace se dessiner sur ton visage -enfin pas trop longtemps, juste de quoi, parce que tu es poli, bien élevé, et que tu ne veux blesser personne- à l'entente de cette « petite sauterie ». Tu ne comprends juste pas pourquoi la compagnie vous laisse participer à cette fête alors que vous êtes encore jeunes, et n'êtes même pas majeurs -d'accord, c'est interdit au moins de 15 ans, mais quand bien même- parce que tu sais déjà, comme une évidence, et tes amis ou connaissances -tu ne sais jamais très bien comment eux même ils se considèrent, tu les aimes bien, sûrement assez pour parler de copains ou amis, mais tu n'es pas sûre que ce soit réciproque- n'ont pas cherché à te le cacher. C'était comme cela, logique.

Et tu t'es fait embarqué dans cette histoire, que ce soit volontairement ou non, quoiqu'il en soit, tu y es.
Et maintenant que tu es assis à l'une des tables du restaurant aux côtés de tes « amis » -tu les nommeras comme ça pour l'instant, au moins le temps de cette fête-, tu ne peux plus rien y faire. Tu es coincé, et tu te dois d'attendre patiemment la fin de la soirée pour pouvoir rentrer au dortoir, éventuellement gratter un ou deux accords sur ta guitare délaissée, ou bien encore réviser pour les examens imminents, puis t'affaler, t'écrouler sur ton lit.

Tu laisses échapper un soupir de tes lèvres pulpeuses alors que tu fais de ton mieux pour continuer à sourire. Tu n'as pas envie de casser l'ambiance, mais tu n'aimes pas particulièrement les fêtes. Tu as beau avoir seize ans, voir même dix sept dans un peu plus d'un mois, et que ça devrait être ce qui te fait vibrer, ce qui te plait de faire quand tu as un peu de temps libre, c'est loin d'être le cas. Pour être tout à fait honnête, tu ne te sens pas très à l'aise dans ce genre de célébration. Tu n'es pas vraiment ce qu'on peut appeler de « sociable », tu es plutôt du genre silencieux... Très, trop silencieux même. Tu ne cherches pas tant que ça à te faire des amis, même si bien souvent tu penses que ce serait bien, mieux, d'en avoir. Au moins un, qui te serait proche et en qui tu aurais confiance, une personne avec qui tu t'entendrais bien et avec qui tu pourrais rire. Tu es plus bavard que les autres le croient quand tu le veux, et parfois, tu peux beaucoup parler en présence de ton frère et...

Oui, voilà. Ce qui ne va pas aussi, ce soir, ce qui te désole et te fais te sentir encore plus mal et ennuyé, c'est que ton frère, Jae Hyun, n'est pas là avec toi. C'est lui qui est plus habitué à ce genre de choses, et puis, quand tu es avec lui, tu n'as pas besoin de faire attention à ceux qui t'entourent, parce que ton frère est largement suffisant et que... tu n'as pas besoin de parler plus que tu ne le juges nécessaire, tu n'as pas besoin de réfléchir pour formuler des mots et te prendre la tête. Tu peux profiter de l'instant pleinement dans le silence et ça te convient. Tu observes ton frère et sa présence t'apaise. Ou que tu sois, s'il est à tes côtés, tu te sentiras à ta place. Cependant, il n'est pas là ce soir.
Et il n'est tout simplement pas présent car il fait partie de cette dernière catégorie dont tu parlais un peu plus tôt. Il fait partie de ces trainee de la Blue Star qui sont partis dans un pays étranger pour compléter leur cursus, et lui il est parti à la Gold. Et il te manque, terriblement, déjà, alors que cela fait à peine quelques jours. Ce n'est même pas le fait qu'il te manque en réalité -même si le sentiment est là, prenant, pesant, dans le fond de ton estomac- mais plutôt la peur que le passé se répète. Tu ne comprends même pas pourquoi vous n'êtes pas partis ensemble dans les même pays, mais ce que tu sais, c'est que quand toi tu es parti, vous vous êtes éloigné. Et deux ans, deux nouvelles années sans la présence de ton frère à tes côtés, c'est terriblement effrayant et terriblement... Blessant, tu as l'impression qu'on t'écorche, d'une certaine manière. Tu ne sais même pas comment tu vas faire pour ne pas craquer pendant ces deux ans, mais tu n'es pas le genre à craquer souvent – du moins jamais devant quelqu'un- alors tu t'y feras, oui.

Tu penses, tu penses beaucoup, le regard vague voguant de table en table, remarquant que si c'était une soirée pour célébrer l'arrivée de nouveaux venus étrangers, les groupes semblaient s'être faits logiquement: c'est à dire les gold avec les gold, les red avec les red, et les blue... avec les Blue. Et ça te désole un peu, d'une certaine manière, maintenant que tu es là, au moins prendre la soirée au sérieux. Enfin, le pire, c'est votre table, il n'y a que des coréens. Que des coréens pure souche, tu peux même ajouter, et tandis que tu es resté muet jusqu'ici, tu te mets à leur parler, un peu. Autant que tu le peux, puis après quelques secondes, comme tu ne trouves rien à dire, tu finis par te taire. Quelques instants plus tard, tout le monde est installé et vous êtes fin prêts à démarrer cette « fête ».

« Alors tu es coréen ? »

Cette phrase provient de ton côté gauche, et tu ne t'y attendais vraiment pas ce qui t'a valu un petit bond de stupeur. Il te faut un temps pour enregistrer et finalement comprendre la question qu'on vient de te poser. Tu tournes la tête vers l'inconnu -il a l'air bien plus grand que toi, et ce même quand vous êtes tous deux assis sur une chaise- et tu ouvres la bouche pendant quelques secondes sans la refermer parce que tu ne trouves pas grand chose à dire. Il n'a pas l'air d'être coréen, d'abord parce qu'il n'a pas la tête type d'un coréen et puis ensuite parce que tu reconnaissais dans sa façon de parler un accent chinois assez prononcé. Alors il y a bien quelqu'un, un étranger qui a tenté de s'intégrer parmi votre groupe plutôt fermé, tu trouves cela à la fois étonnant et admirable. Le gars en face de toi n'a pas l'air de s'en rendre vraiment compte, il a l'air d'être un peu trop excité et il a l'air de vouloir en dire beaucoup plus encore, mais il est coupé par l'annonce du début de la fête.

Tu concentres ton attention vers le bout de la table où un de tes amis – ou connaissance, encore une fois- s'est mis à parler, dans toutes les langues dont il est capable -et la seule-: c'est à dire le coréen.  Tu n'es pas très attentif à ce qu'il dit, tu regardes plutôt l'assemblée d'un œil curieux car tu remarques qu'ils sont tous en train de le fixer intensément, et tu vois bien qu'il attire les regards très facilement. Il dégage énormément de charisme, tu en es presque jaloux.

Après peu de temps, les serveuses viennent vous voir avec de nombreuses bières. Elle vous donne une un immense verre à chacun et toi, tu regardes l'énorme récipient qui se trouve juste sous tes yeux avec un regard peu rassuré. Tu loucherais presque -le presque et l'usage du conditionnel, c'est juste parce que c'est trop honteux de l'avouer totalement- tellement tu fixes l'objet avec intensité. Tu as un peu peur de ce qu'il va t'arriver si tu te mets à boire. Tu n'as jamais trop tenté de boire beaucoup, mais tu sais que déjà, rien qu'un verre de bière avalé trop vite te rend pompette -ce qui t'a valu plusieurs moqueries de ton père, et même de ton propre frère jumeau-. Non, honnêtement, tu connais tes limites, et tu sais que tu deviens saoul très facilement, cela t'es déjà arrivé une fois, et tu t'es promis que ça n'arriverait plus jamais. Parce que non seulement tu t'es mis à faire des choses inconcevables que tu n'aurais jamais , mais jamais eu la présence d'esprit de faire en temps normal, mais aussi parce que tu te mets à dire n'importe quoi et dans cet accent que tu connais si bien, trop bien, et que tu tentes absolument de cacher. L'accent de Busan.

Tu remarques du coin de l'œil que ton voisin de gauche est en train, une nouvelle fois, de s'exciter un peu trop vite pour pas grand chose. Au moins, lui, il a l'air heureux de voir de la bière arriver, ce qui n'est pas tout à fait ton cas. Il se tourne vers toi, un grand sourire aux lèvres -qui ne l'a pas quitté depuis qu'il est arrivé, tu l'as remarqué- et s'exclame « SANTE... » … ou plutôt, commence à s'exclamer, parce qu'après ça il y a comme un moment de flottement où il a l'air de chercher ses mots, et tu attends patiemment ce qu'il compte dire ensuite, le sourire toi aussi aux lèvres -parce que c'est comme ça, tu es le genre aussi à sourire pour tout et pour rien, et sans arrêt-. Et puis là, tu vois comme un éclair de génie défiler dans les yeux de l'inconnu de gauche, et il termine sa phrase, en riant.  « SANTE, BRO ! »

Tu ne sais pas trop comment réagir à cela, mais toujours est-il que tu continues à sourire, un peu étonné mais amusé. Il a l'air... drôle dans son genre. Ça te décontenance un peu, tout de même.
Tu attrapes ton verre, un peu hésitant, puis finalement le porte à tes lèvres pour en boire une gorgée. Gorgée par gorgée, peut-être que comme ça, tu pourras éviter les gros dégâts. Tu l'espères au moins. Parce que tu n'as aucune envie de te retrouver toi même sur la table du restaurant à faire le pitre et à crier dans un coréen approximatif et dans un dialecte que seul toi ou presque – et certainement pas les étrangers présents ici ce soir- comprend. Tu n'es pas encore prêt à vivre ça -et tu ne penses pas que tu le seras un jour.

Le temps que tu te retournes vers la personne à ta gauche, tu te rends compte qu'il a déjà fini la moitié de son verre et tu ne peux t'empêcher de vouloir pousser un sifflement admiratif, parce qu'il n'a pas l'air d'avoir été affecté par l'alcool du tout. Toi, tu serais déjà mort sur ta table à glousser comme un idiot et éventuellement baver sur ta serviette, à sa place. Mais lui, il n'a pas changé de tempérament, il est toujours aussi excité, mais ça c'est parce qu'il l'était déjà avant, et il n'a pas l'air de l'être plus ou moins. Il a juste l'air in-affecté par l'alcool qu'il vient tout juste d'ingurgiter et tu félicites dans ta tête sa descente impressionnante.

Il te fait un grand sourire quand il se remet à te parler, et tu l'observes attentivement.

« Je suis Chuang Kai ! Je suis chinois mais tu peux m'appeller Da Xiao ! Parce que je ris beaucoup ! »

Il te faut de nouveau un certain temps pour apprécier totalement ce qu'il vient de te dire à cause de son coréen tout à fait -totalement- approximatif. Il faut que tu remettes certains mots en place et que tu comprennes certaines mauvaises conjugaisons des mots et ça te prends donc plus de temps que nécessaire et d'ordinaire pour comprendre une phrase, mais quand ça prend finalement sens dans ton esprit, tu hoches la tête sans t'en apercevoir, et tu laisses un rire amusé et surpris s'échapper de tes lèvres. Il est bien chinois comme tu le pensais et... Tu n'es pas bien sûr du sens exact de « Da Xiao » -ton vocabulaire est étendu, mais tu as tout de même pas mal de lacunes, évidemment- mais tu ne penses pas qu'il avait besoin de préciser qu'il riait beaucoup. Il n'avait même vraiment pas besoin de le faire, c'était juste... Ça se voyait et s'entendait tout de suite.

Tu n'es pas du genre à beaucoup parler, mais tu vas faire un effort pour lui répondre. Parce qu'il est chinois, qu'il doit être arrivé que depuis peu, que ça fait toujours bien d'être accueilli comme il se doit par un membre de la branche et que... Tu penses qu'il attend tout de même un minimum de réponse, il n'a pas posé de questions, mais dans ton esprit, c'est tout comme.
Tu lui fais ton plus beau sourire, celui où tes yeux se ferment un peu et forment de petits croissants de lune, et où tu es incroyablement sincère.

Une chance que tu parles correctement chinois.

« Je m'appelle Jung Kyuhyun. Comme tu l'as remarqué je suis coréen, mais je n'ai pas de surnom particulier, donc tu peux m'appeler comme tu veux. »

Et tu t'arrêtes là. Tu n'as rien à dire de plus. Tu n'es pas un timide, tu n'as juste pas grand chose à dire, parce que tu préfères le calme et le silence avant toute chose. Mais le voir s'agiter et parler ne te dérange pas vraiment, ça te met plutôt de bonne humeur d'une certaine manière, même si tu ne le comprends pas tout à fait. Dans un sens, il est ton parfait opposé.

Tu détournes un peu ensuite ton attention de lui pour regarder autour de toi. Les gens n'ont pas bougé, tu sais que tes « amis » vous regarde un peu bizarrement toi et... Chuang Kai? Non, Da Xiao. Mais ils continuent à discuter aussi entre eux comme si de rien n'était, et tu écoutes distraitement le flot régulier de leurs paroles, te replongeant dans ton mutisme.

Tu as faim. Tu vois la serveuse s'occuper d'une des autres tables un peu plus loin, et tu attrapes ton verre, aussi distraitement que tu écoutes les autres coréens alentours et avale une nouvelle gorgée de ta boisson. Ça te brûle la gorge, mais tu ignores l'effet que ça a sur toi, et attends qu'on vienne vous voir pour prendre vos commandes.
Puis tu réalises que c'est peut-être la première fois que ce Da Xiao -c'est bien ça n'est-ce pas?- vient en Corée, et tu es plutôt du genre à essayer à l'intégrer pour le faire se sentir à sa place, même si tu n'es pas du genre à beaucoup parler et que tu es limite maladroit pour ce genre de choses. Tu te retournes donc vers lui, un léger sourire aux lèvres, et tu notes dans un coin de ta tête qu'il n'a définitivement pas besoin de toi pour se sentir à sa place, mais soit, tu vas tout de même lui proposer, parce que tu es un gentil garçon et que c'est dans tes principes. Et puis aussi, parce qu'une fois que tu l'as décidé, tu te dis que c'est mieux de lui dire, ou quelque chose comme ça.

« Euh... » tu hésites toujours un instant, mais ne tarde pas à continuer « Si tu as besoin de conseils en ce qui concerne la nourriture, on peut t'aider. »

Tu lui a parlé en chinois, évidemment. Tu lui a fait un grand sourire parce que tu es là, s'il a besoin d'aide. Mais tu l'as formulé « on » parce qu'il n'y a pas que toi ici, et peut-être qu'il préfèrerait quelqu'un avec de plus répondant. Mais de toute façon, ça ne t'es pas très important, il fait ce qu'il veut.

Tu attends encore que la serveuse daigne se tourner vers vous en attrapant ta boisson et en buvant un peu plus d'une gorgée cette fois. Ce n'est rien pour les autres, mais pour toi c'est déjà un grand pas. Tu as déjà entamé les premiers centimètres de ta boisson, et tu as peur du moment où tes joues commenceront à se teindre de rouge.

Tu n'es pas très bon en conversation -particulièrement avec des gens que tu ne connais pas- alors tu lui laisses le soin de te parler s'il en a envie. Sinon tu te contenteras très bien de ton silence, et des plats qui ne tarderont pas trop -tu l'espères- à arriver. Et puis, tu es plutôt du genre à écouter, toi.
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Li Chuang Kai
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] It started with a kiss... | ft. Jung Kyuhyun   [FLASHBACK] It started with a kiss... | ft. Jung Kyuhyun EmptyMar 2 Oct - 12:57

    Le gars en face de toi est pas très bavard... Mais bon, c'est pas comme si tu étais la pipelette de base, mais si. Et puis maintenant que tu sais que lui, est ASSUREMENT coréen, tu ne vas pas laisser passer ta chance, ah ça, non ! Et puis, au moins, il est agréable à regarder – pas comme le précédent avec qui tu as discuté qui avait d'énormes spots un peu partout sur la figure, aaah, l'âge de pré début, ça ne pardonne pas. Toi t'as de la chance, tu es bien plus que potable, alors que tu es encore en pré début, mais tu sais que de toutes manières, même si tu avais trois dents de travers et que tu ressemblais à Bertie Crochue, l'agence aurait réussi à te rendre on ne peut plus attirant avec tout ce qui est maquillage, coiffure et tout... Enfin, tu le penses. Mais de toutes manières, t'es pas moche, alors t'as pas besoin de te farder pendant des heures. Tout est bien qui finit bien tiens.

    Enfin bref, le gars devant toi donc, n'a pas l'air très réactif, mais quand tu lui souhaites santé, il finit par te sourire, et tu lui rends un sourire encore plus grand. A l'intérieur, t'es excité, parce que tu commencais presque à croire que c'était un robot ou une statue – genre statue grecque, enfin... sans la feuille de vigne devant son engin parce qu'il est habillé – mais comme il te sourit, tu te dis que ça peut pas être ni l'un ni l'autre. Quoi que, certaines statues sourient et... certains robots sont programmés pour pouvoir sourire non ? … Personne n'aurait remarqué qu'il y a un robot parmi l'assemblée ? Uh, comment il marchait ? Tu veux le détailler, mais tu sais que c'est pas très poli de détailler quelqu'un..... Oh tant pis. Tu le zyeutes de haut en bas tout en buvant une grande gorgée de bière, et déjà, tu es à la moitié de ton verre. Quand le supposé robot se retourne pour voir cet exploit, il ne peut s'empêcher de siffler d'admiration. Ouais, définitivement pas un robot ou une statue. Une statue, c'est en pierre, ça peut pas bouger t'façon... et un robot, c'est en métal, ça grince, ça peut pas siffler. Faut pas déconner, ou toi tu es la reine d'Angleterre. Ouais. Enquête terminée, thank you very much Watson.

    Donc l'homme devant toi, dont tu ne connais toujours pas le prénom, semble s'intéresser à toi, alors tu en profites pour te présenter, tout joyeux que monsieur daigne te donner un peu d'attention. Et qu'il t'admire, mais ça, tout le monde devrait t'admirer. Il a l'air de mettre du temps à assimiler ce que tu viens de lui dire et tu te demandes bien comment il ne peut pas comprendre quelque chose d'aussi simple... C'est pas chinois quoi !.... Ah oui tiens, c'est pas du chinois, ptête que t'as pas tout à fait prononcé clairement les mots... Tu te sens un peu con du coup, et sait plus comment lui parler, mais finalement le gars d'en face t'adresse un grand sourire, un de ces sourires qui doit totalement faire tomber toutes les filles à ses pieds comme des mouches – tu te demandes ce qu'il en fait après, si c'est aussi facile à balayer qu'une mouche, et si les jeunes filles tombent les quatre fers en l'air comme les insectes asphyxiés – et t'adresses finalement la parole. Bon dieu, c'est qu'il parle, et en plus il parle en chinois ! HALLELUJAH.

    « Je m'appelle Jung Kyuhyun. Comme tu l'as remarqué je suis coréen, mais je n'ai pas de surnom particulier, donc tu peux m'appeler comme tu veux. »

    Trop heureux que l'homme en question te parle en te faisant le plus grand des sourires, tu es très excité et te met à taper des mains, en riant un peu de ton rire si caractéristique. Les yeux totalements plissés dans un sourire ultra heureux, tu ris pendant quelques secondes... avant de te rendre compte que tu n'as pas retenu son prénom. J.... what ? T'as pas tout bien compris. Entre le brouhaha et le fait que son nom soit coréen – ouais, ça c'est à peu près logique – ben... t'as rien pigé. Enfin en tout cas de son prénom. Il s'appelle J....kyu.... et le reste t'as pas trop compris. Alors vite, vite, il faut que tu trouves un surnom pour pas passer pour un idiot, il vient de te dire que tu peux l'appeller comme tu veux, alors fonce, la porte t'es ouverte.

    « Comme je veux ? » tu t'exclames, encore plus content de pouvoir l'affubler d'un nom complètement débile. Tu adores faire ça, vraiment. « Kyuuuuuuuuuuu....te ? Kyute ! » Tu éclates d'un rire clair, très heureux d'avoir trouvé un surnom. Oui il est débile, mais c'est encore plus drôle quand il l'est. « Je voulais que ça colle avec Handsome mais … Kyusome c'est très bizarre ! Alors Kyute ! »

    Ouais, Kyusome ça sonne vraiment bizarre. Tu n'es pas trop bilingue en anglais, mais tu as bien entendu ce mot avant. Bah quoi ? T'es un grand garçon, t'as le droit de regarder des films adultes non ? Et il faut savoir que les films de cul, ça aide beaucoup à faire progresser l'anglais... et quel anglais ! Enfin bref, ça serait trop bizarre de lui attribuer un surnom qui fait penser à une position sexuelle, ou à un échangisme entre deux couples, parce que pour l'instant, tu connais pas sa vie sexuelle à ce Kyu. En même temps, tu sais pas trop si tu veux savoir.

    Les gens commencent à te regarder bizarrement, mais toi, tu t'en fiches. Ton ami – oui, désormais c'est ton ami, il n'a pas le choix – regarde à droite et à gauche, regardant les autres personnes et les écoutant. Toi, tu as les yeux rivés sur le jeune homme et tu t'amuses à le détailler. Depuis son visage jusqu'à ses vêtements, et tu ne t'en caches pas du tout. Tu fais connaissance avec lui comme ça d'une certaine manière aussi, non ?

    Enfin bref, tu te dis que peut-être, Kyute s'est remis en mode statut pour analyser tout le monde autour de lui et tu imagines déjà sa façon de scanner les gens, comme s'il avait les lunettes laser sur les yeux. Est ce que son regard peut rendre les gens tout nus ? Oh, ça ça serait quelque chose de rigolo que t’aimerais bien avoir. Il faudrait toujours savoir ce qui se cache sous les habits. Quoi que, voir les engins de tous tes amis, c'est pas spécialement quelque chose qui te ferait rêver, alors tu grimaces en voyant ce que tu peux imaginer être l'engin de tes roommates. Erk, berk, non.

    Tu attrapes ta bière et en boit encore une très grande gorgée. Tu as soif, et ton ventre se met à gargouiller joyeusement. T'as faim, ouais, très faim. Tu pourrais manger un sanglier. Quoi que, tu sais pas, tu as jamais essayé, et tu te doutes que la viande de sanglier, c'est pas spécialement bon. Ça doit être super fort. En fait, t'as vu cette référence dans un bouquin. Un de tes roommates est à moitié français, et il avait une BD comme ça sur son lit, que tu lui as emprunté. Tu revois encore le bonhomme à la moustache orange réclamer un sanglier et ta propre image, avec une moustache rousse et des tresses te vient à l'esprit. Tu dois te contrôler pour ne pas éclater de rire, mais au moins, ça t'amuse un petit moment. Non, vraiment, tu ne peux pas te permettre de manger du sanglier, trop risqué.

    Quand tu as fait ta décision à propos de la viande de sanglier, tu te mets à discuter avec ton voisin de gauche qui vient de te poser une question pour savoir d'où tu viens. Réjoui, tu papotes avec lui de plus belle, oubliant presque ton voisin de droite, expliquant tout avec de grands gestes – tu manques d'éborgner ton voisin de gauche à plusieurs reprises d'ailleurs, mais tu t'en rends pas trop compte, lancé dans ton grand récit. Tu racontes plein de tes histoires passionnantes, tellement que tu dois noyer le pauvre garçon sous tes mots, mais tu t'en fiches, quand tu peux parler chinois, tu en profites, et tu ne t'arrêtes plus. Rien ne t'arrête jamais lorsque tu es lancé. Mais là, t'es bien obligé de t'arrêter un moment pour prendre ta respiration, sinon tu vas ressembler à un shtroumph. Tu en profites pour engloutir le reste de ta bière – il faut bien hydrater ta gorge – et tu t'apprêtes à te relancer dans ton récit quand soudain on t'interromps.

    « Euh... »
    T'es surpris et tu t'arrêtes, la bouche grande ouverte avant de te retourner brusquement vers celui qui vient de commencer une phrase. La statue grecque. D'ailleurs, c'est pas très classieux un « euh » dans la bouche d'une statue grecque. Enfin bref, peu importe, il semble vouloir continuer et t'adresse un sourire, que tu lui rends de plus belle. Yah, un homme super beau te sourit, tu vas pas non plus l'ignorer, non ?

    « Si tu as besoin de conseils en ce qui concerne la nourriture, on peut t'aider. »
    On ? Ils sont plusieurs en lui ? Tu regardes autour de toi d'un air incrédule, un peu décontenancé par ce qu'il vient de te dire et te redresse un peu pour regarder au dessus de son épaule – c'est pas bien dur, tu le dépasses bien d'une tête, même assis sur une chaise - et tu vois rien alors tu commences à te gratter la nuque, un peu perdu... Avant de décider que c'est pas grave, il parle peut-être de lui à la troisième personne... Ah, le syndrome de la célébrité... Tu lui adresses encore une fois ton plus grand sourire et lui attrapes les mains avant même qu'il ai le temps de réagir. « C'est vrai ?? » Tu ris aux éclats, trop heureux que Kyu-te se soit lui même proposé, et tu enchaînes : pas question de rater cette opportunité. « Je ferais donc de toi mon exclave, Kyu-te !! » Tu ris de plus belle, montrant ton gummy smile que tout le monde connaît.

    « J'ai ultra faim, y'a quelque chose avec de la viande ici ? J'ai vraiment envie de manger comme un gros ce soir, parce que je me suis pas encore remis du voyage, et mon estomac crie au secours. Je ne peux plus le laisser subir un tel supplice ! » Tu brandis la carte mais celle-ci t'échappe des mains et viens te cogner dans l'oeil – ouille ça fait ultra mal – avant de retomber dans un grand fracas sur l'assiette de ton voisin.

    « Aaaaaaaie, aie aie aie » dis-tu entre deux éclats de rire, totalement amusé de ta bêtise et de ta maladresse. On aurait dit que tu voulais lui envoyer un avion en papier, mais que cet oiseau s'était écroulé comme une merde à tes pieds. En te mutilant au passage. Te tenant l'oeil massacré par le coin de cette maudite carte cruelle, tu veux reprendre la fautive, rapidement, mais tu embroches la fourchette de Kyu au passage et la fait dégringoler au sol. « Ohhhh noooon... Je suis désolé Kyuuuuuu... »

    Mais il a pas l'air de trop t'en vouloir alors tu finis par ouvrir l'objet en carton destructeur – tu devrais lui donner un nom comme les tornades, parce qu'à cette allure, elle va faire autant de dégâts – et.... MAIS C'EST UN MIRACLE Y'A DES IMAGES !! Tu tapes des mains – enfin tu tapes du poing sur la table, parce que ton autre main est occupée à masser ton œil douloureux – trop heureux de pouvoir décider presque par toi même et commence à tourner les pages. Les photos sont super sympas tiens, mais... finalement, ça t'avance pas trop, parce que tu sais pas trop quoi est quoi. Tu regardes l'hangul danser sous tes yeux et essaie de trouver un signe qui pourrait plus ou moins ressembler à une vache ou un taureau... mais … non non. T'as beau tourner la carte dans tous les sens, ça t'apparaît pas plus que ça, et ça se transforme pas en vache... Tu aurais bien aimé pourtant, qu'elle se mette à brouter une autre lettre ou qu'elle charge sur la photo... enfin bref. Tout ça pour dire que tu comprends pas ce qui est sur la carte et ce que tu veux manger.

    Tu te tournes vers ton grand sauveur grecquo romain coréen et t'apprêtes à l'harceler de question genre « Et ça c'est quoi ? Et ça ? Et ça ? Et ça? Et ça ? » quand ton regard s'arrête sur son visage qui commence à être un peu rouge. Uh ? L'alcool ?? Tu regardes à une vitesse grand V le verre de bière de Kyu... et …. il est à moitié plein. C'est pas possible, il doit avoir mangé quelque chose d'avarié plus tôt, et il commence à se doter d'une couleur rosée. Avec de grands yeux ahuris, tu ne peux pas t'empêcher de lâcher tout – ouais, ok, juste la carte en carton – pour coller ta main sur le front du coréen. « Ca va pas ? T'as de la fièvre ? T'es tout rosé ! » Ca existe la roséole.... BAH OUI CA EXISTE. « T'as les yeux un peu vitreux, tu te sens bien Kyu ? » … wait, il a pas l'air d'aller mal, il a plutôt l'air de te prendre pour un fou là tout de suite... Mais... c'est pas possible, ça peut pas être l'alcool, si ? « Attends... Me dis pas que... Tu... tiens pas l'alcool Kyukyute ???? » tu t'exclames alors en riant, tapant des mains. C'est pas méchant, c'est juste tellement surprenant, tu t'attendais à ce que la statue grecque ne bouge pas même si il était bourré au plus haut degrès. Une statue ça garde toujours sa dignité bien préservée – derrière une feuille de vigne.
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Jung Kyuhyun
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] It started with a kiss... | ft. Jung Kyuhyun   [FLASHBACK] It started with a kiss... | ft. Jung Kyuhyun EmptyMar 30 Oct - 15:38

Ce « Da Xiao », ça a vraiment l'air d'être un sacré bonhomme. Tu penses cela, parce que quand tu te décides à lui dire ton nom, enfin, -après tout, oui, il fallait bien que tu te dévoues pour tenter de lui parler un peu non? Tu n'allais pas le laisser là se débrouiller tout seul, même si honnêtement il n'a pas besoin d'avoir besoin de ton aide, pour communiquer, et puis ce serait impoli de ta part, fortement rude, de le laisser sans réponse alors qu'il s'est présenté à toi quelques minutes plus tôt-, bref, tu penses cela parce que quand tu te décides à lui dire ton nom, il a l'air tellement heureux par le fait même que tu es ouvert la bouche, qu'il se met à applaudir sous tes yeux surpris. Vraiment, ce n'est pas le genre de réaction qu'on voit souvent, ou à laquelle tu t'attendais, mais la surprise passée, tu ne peux que sourire. Après tout, s'il a l'air d'être vraiment quelque chose, il a l'air d'être... comment dire. Tu as entendu parler de ça, dans l'industrie, que certaines personnes dans les groupes prenaient le rôle de « happy virus », ce rôle que tu serais tout simplement incapable de remplir. Parce que faut regarder les choses en face, tu n'es pas exactement dans la capacité de faire rire tout le monde autour de toi, tu es bien trop silencieux pour cela, et tu fais plus rire les gens des moments maladroits dont tu ne te rends même pas compte qu'autre chose. Mais lui, sans aucun doute, tu peux l'assurer, c'est ce qu'on appelle un « happy virus ». Il a l'air de répandre la bonne humeur partout où il va. Est-ce qu'il sait au moins faire la tête? parce que son sourire ne t'a pas paru quitter ses lèvres une seule fois depuis la première minute où tu l'as vu.

Il rit aussi, et tu penses que son rire est particulièrement agréable à entendre. Tu notes cependant que sa voix à tendance à partir en cacahuète, ce qui te fais encore plus sourire toi même. Ce serait presque attendrissant. En fait, tu sais ce qu'il détient; qui fait qu'il a l'air de détendre l'atmosphère. Il possède énormément de charme, parce que c'est pas non plus le plus beau garçon que tu ais jamais vu, mais vraiment, quand il rit, tu penses que ça pourrait relâcher n'importe quelle tension et il dégage quelque chose. Ça te fait sourire.

Puis il enchaîne. Il a toujours l'air aussi content quand il se met à s'exclamer -tout le contraire de toi qui est calme et posé, il est plutôt bruyant, mais ça ne te dérange pas.

« Comme je veux ? » Il a l'air particulièrement heureux de cela et tu te demandes pendant un instant si tu as bien fait de lui en donner la permission. Oh, et puis qu'il fasse ce qu'il en veule, après tout, tu n'es pas très dur avec les règles quand ce n'est pas toi qui les applique. Enfin, ce genre de règles, tu veux dire, parce que tu es quand même quelqu'un de très propre sur toi et rangé, pas un cheveux qui dépasse -ou presque, parce que le matin quand tu te lèves, tu peux assurer que tes cheveux en bataille, c'est même plus une bataille mais la seconde guerre mondiale- mais tu es toujours, et tu l'as toujours été, très tolérant. Qu'il t'appelle comme il veut, oui, tu ne lui en tireras pas rigueur.

« Kyuuuuuuuuuuu....te ? Kyute ! » Cela ne t'empêche cependant pas de cligner plusieurs fois des yeux quand il s'exclame -et éclate d'un rire très bruyant- de ton nouveau surnom. « Je voulais que ça colle avec Handsome mais … Kyusome c'est très bizarre ! Alors Kyute ! » Nouveau clignement des yeux, tu restes un peu sonné par ce nouveau surnom qu'on vient de t'attribuer, et encore plus le « kyusome » parce que tu ne pensais pas qu'il insinuerait une telle chose à une première rencontre, mais soit. Au moins il te trouve handsome?

Tu ne sais pas exactement comment réagir alors tu restes silencieux pendant un moment puis souris.
(Même si d'accord, tu ne sais pas trop bien comment tu dois le prendre. Tu es mignon, c'est ce qu'il te dit? Parce qu'à part ta mère et ses quelques amies -que tu n'as jamais trop aimé d'ailleurs, même si elles étaient gentilles et que tu ne devrais pas penser cela, elles te faisaient des bisous tout mouillés à toi et à ton frère à l'époque et ça t'ait resté, ainsi que les gâteaux au thé vert que tu as toujours détesté- qui venaient vous voir les week-end, particulièrement le dimanche, pour vous couvrir de compliments, on ne t'a jamais vraiment dit que tu étais mignon. Et encore moins un garçon, qui a probablement ton âge ou dans les alentours, et que tu connais depuis quoi... à peine quelques minutes. Et puis, c'est censé être un compliment? Tu te le demandes. Est-ce qu'être « cute » pour un garçon de ton âge, de ta stature, c'est censé être mélioratif? Tu vas supposer que oui, et puis, tu n'es pas du genre à rejeter toute critique.)

« D'accord, va pour Kyute alors. Et oui, s'il te plait je t'en prie, évite le Kyusome. » ajoutes-tu en riant doucement, les yeux plissés dans un sourire et pétillants d'égard.

Puis, tu regardes tes alentours pour voir comment se débrouillent les autres. Parce qu'à la base, tu étais venu -tu t'étais fait traîné par- avec eux, n'est-ce pas? Ils n'ont pas l'air de trop te prêter attention et tu portes donc la tienne sur la table dans sa globalité. Tu es souvent comme ça. Non, presque toujours, en fait. Tu observes en silence, sans piper mot, les agissements des autres. Oui, c'est ce qui fait de toi un très bon observateur -capable de déceler des détails qui auraient échappés à n'importe qui- mais un piètre camarade de parole. Tu n'es pas très sociable pour tout dire, tu ne sais jamais trop quoi dire. Tu estimes que tu n'as pas grand chose à dire, même. Tu ne te trouves pas non plus bougrement intéressant et tu n'es pas du genre à raconter ta vie au premier venu donc... Ceci explique cela.

Quand tu termines de scruter le monde autour de toi de tes yeux curieux, après un moment à les écouter dans leur globalité -c'est un son monotone quoiqu'agréable, tu es sûr que tu pourrais t'endormir en l'écoutant, puisqu'ils ne sont pas particulièrement bruyants-, tu te retournes enfin vers ton voisin de gauche, pour lui adresser la parole et lui dire que s'il le veut, vous pouvez l'aider pour choisir la nourriture dont il a envie, un sourire aux lèvres. Tu commences à avoir, non, tu as très faim, et tu es toi même désespéré que la serveuse n'arrive pas plus vite pour prendre vos commandes.

Au moment où tu lui proposes ton aide, il a l'air particulièrement confus, ce qui te déstabilise toi même. Est-ce que tu as dit quelque chose de mauvais, était-ce au moins compréhensible? Après tout, c'était du chinois et ça resterait du chinois, une langue étrangère donc, et qui ne t'était pas donnée de parler quotidiennement et sous tous ses aspects, tu as sûrement encore de nombreuses lacunes et faiblesses à corriger. Tu ne sais pas trop quoi penser, tu te mords la lèvre inférieure parce que tu n'es pas très doué en relations et qu'il a l'air perdu pour la première fois de la soirée.
Mais apparemment, ce n'était que passager puisqu'il finit par t'adresser un grand sourire, très grand sourire et t'attrapes vivement les mains, ce qui te décontenance un peu. Si tu es peu habitué à ce qu'un garçon -autre que ton frère- te fasse des compliments, tu l'es encore moins par le fait qu'on t'attrape les mains. Ce n'est pas vraiment que tu as un problème avec ça, ou que c'est désagréable non, c'est juste... Surprenant. Ce « Da Xiao » réserve vraiment de bien nombreuses surprises. Parce qu'en tout cas, en Corée, ou du moins tu le crois, sinon c'est juste parce que c'est comme ça dans ta famille, ce n'est pas vraiment de coutume de se prendre ainsi par la main. Mais après tout, pourquoi pas?

« C'est vrai ?? » s'exclame-t-il en riant. Tu hoches de la tête, doucement, attentif. « Je ferais donc de toi mon exclave, Kyu-te !! » Là encore, tu te demandes si tu as fais le bon choix en lui proposant de l'aider, parce que tu ne t'es jamais proclamé son esclave ou quoique ce soit dans le genre – non, à bien y réfléchir, c'est juste lui qui vient de le faire, et tu n'as apparemment pas vraiment ton mot à dire, dans l'histoire- mais tu décides d'en convenir avec lui. Tant pis, parce que tu es incapable de refuser quoique ce soit, tu te plieras à ces ordres. Mais quand tu vois son sourire où ses gencives apparaissent, tu te dis qu'il ne peut pas être quelqu'un de mauvais et qu'il ne sera pas trop demandant ou même méchant avec toi. Ou du moins, tu l'espères.

« J'ai ultra faim, y'a quelque chose avec de la viande ici ? J'ai vraiment envie de manger comme un gros ce soir, parce que je me suis pas encore remis du voyage, et mon estomac crie au secours. Je ne peux plus le laisser subir un tel supplice ! »

Tu ris quand il t'affirmes qu'il a envie de manger comme un gros, parce qu'encore une fois, ce n'est pas quelque chose qu'on dit à une première rencontre à quelqu'un de tout à fait inconnu -parce que qui sait ce que les autres peuvent colporter sur vous après? Ne dit-on pas que les murs ont des oreilles?-, au moins seulement pour les premières impressions. Mais lui, Da Xiao, ou Chuang Kai, il n'a pas l'air de s'en préoccuper plus que ça des premières impressions. Réflexion faite, il ne s'en soucie même pas du tout.
Tu n'as pas le temps de lui répondre que déjà, il brandit la carte du menu mais la lâche par inadvertance et elle retombe lourdement dans ton assiette à toi. Tu es pris d'un sursaut par le bruit qui te surprend alors que ton ami -enfin, ton ami, non, il ne l'est pas, du moins pas pour le moment, et ce n'est pas comme si tu en avais beaucoup de base, des amis. Après tout, pour l'instant, ce n'est qu'un illustre inconnu dont tu connais le nom et qui parle une langue différente de la tienne, et qui rit et rit et... rit- se frotte l'œil. « Aaaaaaaie, aie aie aie » Tu fais vite le rapprochement entre le coin de la carte et son œil maintenant presque borgne -ou peut-être pas tiens, mais ça a l'air de devenir rouge, c'est un peu inquiétant, il ne sait pas trop fait mal au moins?-. Enfin, au moins, il a l'air d'en rire -comme toujours-. Mais là, il provoque encore une catastrophe, et tu te demandes comment il arrive à les enchaîner comme cela aussi vite. Est-ce qu'il est aussi ce qu'on appelle une catastrophe ambulante? Parce qu'il t'en a tout l'air. Ou alors, il n'a vraiment pas de chance. Peut-être un peu des deux.
Dans tous les cas, quand il essaye d'attraper la carte pour regarder encore, tu ne sais pas trop comment il se débrouille, mais il fait de même valser ta fourchette qui était posée bien sagement à côté de ton assiette, et celle ci roule pour finir par atterrir au sol. Un peu embêtant pour venir la récupérer quand vous êtes serrés comme ça, mais soit, tu vas te débrouiller. « Ohhhh noooon... Je suis désolé Kyuuuuuu... » Tu lui adresses un sourire, et fais non de la tête. Il n'a pas besoin de s'excuser, ce n'est pas comme s'il l'avait fait exprès. - Ou peut-être que si? Non, tu en doutes.- Tu rigoles doucement alors qu'il s'empare de nouveau de la carte vengeuse et s'enquit de la lire pendant que tu vas, tu tentes de chercher ta fourchette perdu sous votre table. Tu pousses ta chaise vers l'arrière de quelques centimètres -honnêtement, pourquoi vous êtes tous si serrés?-, et prends tes précautions quand tu essayes de passer ta tête sous le bois du meuble, parce que tu n'as guère envie de te cogner. Tu tâtonnes de ta main parce qu'il fait trop noir pour que tu y vois quoique ce soit d'autre, et trouve l'ustensile après quelques secondes -tu la sens piquer cruellement ta peau-, puis tu t'en saisis alors content, mais parce que tu es d'un tempérament calme, tu sors ta tête doucement, sans brusquerie et te redresses enfin. Tu essuies ta fourchette maintenant heureusement retrouvée sur la première serviette qui te tombe sous la main, puis la repose à son endroit initial, un sourire satisfait sur les lèvres.

Tu bois encore un peu une nouvelle gorgée de ta boisson alcoolisée -peut-être un peu trop à ton goût parce que tu commences légèrement à avoir chaud- laissant le liquide reposer dans ta bouche un moment avant de l'avaler doucement, la chaleur de l'alcool te brûlant familièrement la gorge. C'est à ce moment là que ton voisin de droite décide de se retourner une nouvelle fois vers toi, un grand sourire aux lèvres, paraissant impatient, et tu t'attends donc à ce qu'il t'assaille de questions diverses puisqu'il a précédemment fait de toi son esclave, mais... Il n'en fait rien.
Non là, pour l'instant il a plutôt l'air confus. On ne peut plus confus, et tu ne sais pas du tout pourquoi. Il te regarde de ses yeux écarquillés, et il a presque l'air en panique, mais tu ignores vraiment la raison de tout cela. Il lâche la carte alors que tu es en train de te remettre en question -tu as quelques chose sur la figure? Parce que son regard était un peu insistant tout à l'heure- puis colle une de ses mains sur ton front.

« Ca va pas ? T'as de la fièvre ? T'es tout rosé ! » Encore une fois, tu te retrouves un peu pris de court. D'abord parce qu'il est très près de toi, plus que la limite qu'on impose d'habitude, et puis qu'il a sa main collée à ton front alors que vous vous connaissez à peine et que... il est tactile en fait? Ca doit être ça. Mais tu es aussi surpris de par ses questions, parce que tu ne te savais même pas rosé, et parce que tu vas très bien, tu ne vois vraiment pas pourquoi tu... Oh. Tu crois en connaître la raison. Tes joues sont un peu plus chaudes que d'ordinaire. Mais tu n'as de toute façon pas le temps de dire un mot qu'il continue à parler. « T'as les yeux un peu vitreux, tu te sens bien Kyu ? » D'accord, tu le regarde un peu bizarrement. Mais en même temps, il est en train de te coller sa main sur ton visage -tiens, tu l'as pas déjà dit?- et à part venant de ta mère, encore une fois, tu n'es pas habitué à ce genre de gestes. Et puis vraiment, tu vas très bien, il n'a pas besoin de s'en faire comme ça.

Alors tu hoches simplement de la tête, doucement, en le regardant précautionneusement, histoire de le rassurer un peu et de le faire peut-être un peu s'écarter. Parce que déjà qu'il est plus grand que toi, le voir avec de si grands yeux te regarder d'aussi près, c'est un peu, comment dire... intimidant.
Enfin, après quelques secondes et une étincelle de réalisation qui vient illuminer ses yeux, il se recule et libère ton espace personnel. Cependant, il se remet à parler, en riant et en tapant dans ses mains. « Attends... Me dis pas que... Tu... tiens pas l'alcool Kyukyute ???? » Et encore une fois, tu ne sais vraiment pas comment réagir et répondre à cela. Ou même comment le prendre. Est-ce qu'il se moque de toi? Tu n'en es pas bien sûr, parce qu'il n'a pas l'air du genre vraiment moqueur mais tu ne sais jamais quoi penser, il peut tout aussi bien le faire, parce que ce ne serait pas la première fois que ça t'arriverait. Après tout, les gens qui ne te connaissent pas, ont tendance à croire que tu as une résistance à l'alcool forte, alors que... c'est tout le contraire. Mais de toute façon, les gens ont aussi tendance à croire que tu es froid et distant, et hautain, et, c'est ce qui te montre bien qu'il ne faut jamais se fier aux apparences, en commençant par les tiennes.
Il peut donc bien se moquer de toi, tu ne lui reprocherais pas, parce que pour être tout à fait honnête, tu es exactement le genre à te faire marcher sur les pieds.
(Et puis aussi car toi même tu peux comprendre. Tu n'as pas la tête du mec qui ne tient pas l'alcool, vraiment, ça ne colle pas vraiment avec ton visage, ta carrure, mais c'est comme ça, et pas autrement. Qu'est-ce que tu peux y faire? Ce n'est pas comme si tu avais choisi d'y être si sensible, n'est-ce pas?)

Tu lâches donc un petit soupir et hoches doucement de la tête pour acquiescer.

« Euh... Oui, je n'ai vraiment pas une très bonne résistance à l'alcool. » Et tu t'empresses de rire, parce que c'est pas quelque chose qui t'es le plus facile à dire. Tu n'as pas exactement de fierté ou d'image à préserver, mais quand même, tu te sens un peu honteux. « Je ne bois pas souvent en plus. »

Tu touches doucement tes joues du bout de tes doigts et sent qu'elles sont vraiment plus chaudes qu'auparavant. Et compte tenu que même si le restaurant est chauffé, il fait vraiment froid dehors, elles sont même brûlantes. Tu tiques en t'en rendant compte et hésites vraiment à reprendre une gorgée de ta boisson -et où est passée l'eau d'ailleurs?-.
Tu relèves les yeux vers le jeune chinois qui semble continuer à te regarder et tu lui fais un sourire que tu veux rassurant. « Mais ce n'est rien, je vais bien! Je suis même en forme! » Tu n'es pas sûr que cela soit très convaincant. Enfin, tu n'as pas non plus menti. Pour le moment – et tu espères vraiment que ça va durer, parce que tu n'as pas du tout envie de voir quels seront les premiers effets irrévocables de l'alcool sur ton organisme – ton accent de Busan n'a pas encore fait son apparition et tu en es reconnaissant à toi même. Parce qu'en plus, si tu te mettais à parler chinois à moitié mélangé avec ton accent de Busan, ce serait le pire, et tu n'as pas du tout envie de même l'imaginer. Tu n'es pas non plus pris d'envie soudaine de te lever, de faire la macaréna ou te rouler sur la table, ou quoique ce soit qui te paraît pour l'instant – pour l'instant – absurde, donc tu te portes plutôt bien.

Tu tapotes doucement son épaule pour ne pas le déranger mais pour attirer son attention tout de même et lui offres ton plus grand sourire, malgré tes joues rosies par la bière.

« Tu ne voulais pas que je t'aide? Ah, tu voulez un plat avec de la viande, non? » tu attrapes toi même la carte, et lui montres différents plats en lui expliquant comme tu le peux les différents aliments qu'ils contiennent. Tu espères être assez cohérent dans ton chinois pour qu'il soit en mesure de te comprendre, mais à voir sa tête, ça a l'air d'aller et tu es rassuré.

Tu te rends ensuite compte que la serveuse s'approche lentement de vous, et tu ne peux réprimer le sourire qui vient courber tes lèvres. Ce n'est pas trop tôt, parce que tu commences vraiment vraiment à avoir faim, et tu espères que manger un peu t'aidera à mieux supporter l'alcool. Alors qu'elle arrive, tu reprends de nouveau une gorgée de ta boisson, enfin même un peu plus. Tu te le permets, puisque bientôt, dans pas trop longtemps tu l'espères, tu pourras commencer à manger.
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