Behind Closed Doors
2018 coucou les BCDiens ! J'ai vu que certains d'entre vous revenaient voir de temps en temps notre bon vieux forum, alors je me suis dit que j'allais vous faire un petit coucou.
J'espère que tout le monde va bien et que tout se passe bien dans votre vie ! ♡
J'vous aime fort et j'pense souvent à vous ! — Mizuki ❤️
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 1998 - DAI&UMI - Stand out even if I gotta shout out loud ♥

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Shirayuri Mizuki
Shirayuri Mizuki


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MessageSujet: 1998 - DAI&UMI - Stand out even if I gotta shout out loud ♥   1998 - DAI&UMI - Stand out even if I gotta shout out loud ♥ EmptySam 16 Juin - 23:03

dai&harumi&mizuki


    « Hai, hai, mama ! Je sais ! Aller, j’dois y aller ! »
    « D’accord. Tu prends bien soin de toi, hein ma puce ? Si quelque chose ne va pas, tu m’appelles tout de suite. Ne mange pas trop de cochonneries et tiens-toi bien avec les autres. »
    « Mama ! On se revoit pendant les vacances ! Bye bye ! »
Sans attendre la suite, la petite brune attrape son petit sac à dos et s’éloigne en courant, adressant simplement un vague signe de la main à sa mère qui la regarde partir avec les larmes aux yeux. Shirayuri Mizuki est arrivée à Tokyo la veille au soir. Il n’est pas prévu pour sa mère qu’elle reste plus longtemps. Juste le temps de déposer sa fille et elle repart pour Hokkaido. Quelques mois plus tôt, elle a été acceptée pour faire partie de l’ASE. Tout ça était pourtant le souhait de sa mère mais, petit à petit, c’est devenu aussi celui de la petite fille. A leur arrivée, hier, elles sont passées déposer les affaires de la petite et, pour faire plaisir à sa mère, elle a accepté de passer encore la nuit avec elle. Là, c’est évident, celle pour qui la séparation est la plus difficile n’est certainement pas la fille qui a déjà disparu dans les couloirs. Sur le chemin vers le dortoir, elle croise déjà des sempais bien plus grands qu’elle et les observe avec de grands yeux pleins d’étonnement. Peut-être qu’elle aussi, un jour, deviendra aussi belles que les filles qu’elle voit là. A sept ans, elle espère mais ne veut pas trop rêver. Elle ne sera jamais aussi belle et talentueuse que les idoles qu’elle voit déjà à la télévision et que sa mère envie tant. Si elle avait eu l’occasion, elle aussi serait devenue idole. Mais Mizuki est née et elle a abandonné son rêve. Plus tard, Mizuki dira que si elle ne s’y est pas raccrochée plus que ça, ça n’était pas vraiment un rêve. Si c’en avait été un, elle n’aurait pas laissé une grossesse tout démolir. Même si peu de femmes retrouvent leur taille d’avant la grossesse, elle aurait dû tenter sa chance. De toute façon, le métier d’idole s’apprend dès l’enfance. Comme ici. Toute guillerette, Mizuki reprend sa marche en sautillant presque. Elle a hâte de découvrir sa chambre et ses colocataires. Et toute la vie dans cette agence.

Il ne faut que quelques minutes à la petite fille pour retrouver la porte du dortoir. Elle y entre. Il y a déjà pleins de filles. Ses yeux pétillent. C’est dans cet état de joie intense qu’elle se dirige jusqu’à la porte de sa chambre. Elle ne sait pas avec qui elle devra partager cette pièce et, même si elle a hâte de le découvrir, elle est un peu anxieuse. C’est pour elle la première fois qu’elle va vivre sans sa famille, avec des gens qu’elle ne connait pas et avec qui elle n’est pas sûre de s’entendre. Il faut dire qu’elle n’a pas un caractère facile et ne s’entend pas avec tout le monde. Prenant une grande inspiration, comme pour se donner du courage pour la suite, elle tourne la poignée de la porte de sa chambre et la pousse. A l’intérieur, une jolie chambre toute simple aux couleurs douces mais lumineuses. Elles sont très bien installées. Son regard d’enfant se pose en premier sur les lits. C’est décidé, elle veut celui contre la fenêtre. Il y a un lit simple et deux lits superposés. Trois en tout. Donc elle aura deux colocataires. D’ailleurs, un lit est déjà occupé et il y a une fille assise dessus. Gaiment, Mizuki s’avance vers elle et tend le doigt vers le lit qu’elle a choisi.
    « Je peux m’assoir là ? »
La question aurait été plus appropriée si elle avait demandé à prendre ce lit un peu plus clairement, mais tant pis. Elle adresse un grand sourire à la fille en face d’elle. Elle est tellement jolie avec ses longs cheveux et ses joues rondes ! Pas comme elle déjà toute fine et dégingandée. Dieu qu’elle peut haïr son image.
    « Au fait ! Moi c'est Mizuki ! Shirayuri Mizuki ! Hajimemashite ! »
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Fujimori Dai
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MessageSujet: Re: 1998 - DAI&UMI - Stand out even if I gotta shout out loud ♥   1998 - DAI&UMI - Stand out even if I gotta shout out loud ♥ EmptyMar 26 Juin - 21:43

Petite fille de la ville, du haut de tes 7 ans – bientôt 8 comme tu aimais le préciser – tu pensais que le monde était à tes pieds. Probablement que si tu te rencontrais aujourd’hui, tu serais incapable de te supporter, tu serais dégoutée de voir ce que tu étais. Aujourd’hui, à 22 ans, tu te souviens du plus beau de toi-même, tu oses croire que tu étais différente de ton père et de ta mère, mais en réalité tu n’étais qu’une mini copie conforme d’eux-mêmes. S’ils avaient réussis à te garder à leurs côtés, tu serais probablement déjà mariée à un héritier quelconque à passer tes journées à faire les boutiques et à trouver ta vie si ennuyante que tu devrais la remplir de choses superficielles et insipides. Mais faut croire que ta tête dure t’a sauvée de cette vie…

C’est la tête haute qu’une petite fille bien coquette trottinait dans la rue. Rien qu’à voir la ouvrir le chemin devant sa mère et sa nounou, comme si c’était elle qui dictait la direction à prendre, on pouvait deviner que cette gamine menait son monde par le bout du nez. Une jolie robe à la dernière mode, des petits bas à dentelles sortant légèrement de ses chaussures en cuir fraichement cirés, ses longs cheveux noirs bouclés pour l’occasion et attachés en une couette haute, voilà son apparence. Ses accompagnatrices quant à elles… Celle qui lui ressemblait et se devait d’être sa mère semblait avoir pleuré peu de temps auparavant tandis que l’autre, qui devait être une employée, tirait de peine et de misère quelques valises et sacs derrière elle. « Ma chérie, tu es certaine que… » Commença la première, mais s’arrêta brusquement lorsque la gamine âgée de 7 ans fit volteface, l’air renfrogné : « Mère! On en parle plus! J’ai dit que je voulais vivre là et je VAIS vivre là! »
Gâtée pourrie vous dites? Il lui avait semblait bien plus « cool » de dormir aux dortoirs avec les autres trainees plutôt que des rester chez ses parents à temps plein! Et puis, de cette façon, elle pourrait gérer son petit monde! Elle se voyait déjà la coqueluche de tous ses camarades. De toute façon, elle allait certainement être la meilleure de tous. Sa mère et son père le disait souvent eux-mêmes! Même ses professeurs; « Tu portes bien ton nom, Dai! ». Vous savez, Dai veut dire grand, génial, merveilleux, magnifique… Peu importe, elle ne s’appelait pas Dai pour rien; elle était Dai. Et en ce jour bien spécial, elle le sentait ce nom.
Comment une gamine de cet âge et aussi mignonne peu avoir autant d’égo et de confiance en elle que ça? Ne dites jamais non à un enfant, et vous verrez ce qui en adviendra.

Donc, on en revient à cette journée spéciale, journée pendant laquelle cette petite nippone faisait officiellement son entrée à la RedStar Entertainement. Le nom ne parlait pas beaucoup à l’époque. Une compagnie qui avait flopé en Corée et qui soudainement semblait être partie sur un nouveau concept plutôt douteux quoique pas tellement pour l’univers de la scène japonaise. Une idole d’à peine 13 ans avait bien débuté dans un groupe quelconque du nom de Morning on ne sait plus trop quoi. Alors avec ce système d’entrainement, personne ne savait à quoi réellement s’attendre, mais peu importe ce qu’on en disait, Dai avait décidé que c’était ce qu’elle ferait puisque c’était plus ou moins sur les lèvres de tout le monde vu le mystère qui entourait la chose. Un peu comme une école de magie sans magie. Enfin, le rêve de tous gamins quoi!
Et Dai faisait partie des chanceux qui avaient été acceptés au sein de la compagnie. En y repensant plus tard, c’était un peu comme lorsqu’Harry Potter avait reçu sa lettre pour rentrer à Poudlard; très peu d’élus, tant de mystères et de choses à découvrir, des années d’études pour pouvoir affronter le monde dur et réel sans savoir que ce dans quoi on s’embarque sera beaucoup plus semé d’embuche et de douleur qu’on aurait pu l’imaginer! Mais au final… Au final une grande aventure.

Finalement, le petit groupe arriva au QG de la compagnie se trouvant pas tellement loin de la demeure des Fujimori et la petite fille ne se fit pas prier deux fois pour découvrir sa nouvelle demeure tandis que sa mère et sa nounou se faisaient escortées plus formellement par des employés de l’agence. La superviseure à la charge de Dai lui expliquait le fonctionnement de si et de ça en lui montrant quelques lieux devant lesquelles elles étaient placées. Mais bien évidemment, la nouvelle trainee ne l’écoutait pas. Au contraire, dès qu’elle comprit qu’elles approchaient des dortoirs, elle largua la pipelette au pas de course et entra dans le dortoir. Déjà plein de filles étaient présentes. La citadine ne s’attarda pas à leur jeter même deux regards, même si certaines étaient plus vieille qu’elle et marcha d’un pas bien assuré la tête haute jusqu’à la chambre qui lui avait été indiquée comme la sienne.
À peine entrée, le joli minois de la petite fille se plissa en une grimace; cette pièce faisait le tiers de sa chambre normale et elle devrait la partager avec des inconnues? Et puis quelle décoration ringarde! Où était passé son lit à baldaquin? Elle regarda derrière elle, mais sa mère n’était pas encore là. Qu’elle se dépêche! Il fallait qu’elle lui demande de refaire toute la décoration de cet endroit! Elle aurait dû emmener plus de peluches et de jeux. Elle qui pensait que tout était fournis…

Pas trop idiote, la première chose qu’elle fit une fois son choc passé fut d’essayer tous les lits de la pièce, afin de trouver le plus confortable. Son choix se porta sur un des deux lits superposé, celui du bas pour être plus clair. Dai s’assit dessus et sautilla légèrement pour tester les ressorts pour bien confirmer son choix.
C’est à ce moment qu’une gamine plus grande qu’elle fit irruption dans la pièce. Elle qui pensait que c’était finalement sa mère et sa nounou qui arrivaient, elle fut pas mal déçue. La nippone scruta de ses yeux noisettes la nouvelle venue. Cheveux, visage, vêtements, chaussures. Elle était plutôt… banale. « Je peux m’assoir là ? »
Oh… Un accent. La citadine regarda son interlocutrice avec curiosité, lui donnant soudainement un air encore plus craquant qu’à l’habitude. Finalement elle haussa les épaules et répondit : « Oui ». Ça ne lui aurait rien coûté que de préciser à sa nouvelle colocataire que ce lit était le moins confortable, mais elle le verrait bien d’elle-même.
« Au fait ! Moi c'est Mizuki ! Shirayuri Mizuki ! Hajimemashite ! » Encore un petit blanc causé par la fascination de Dai pour cet accent étranger puis elle répondit finalement : « Moi c’est Dai. Fujimori Dai. »

Vous savez, ce n’est pas facile pour un enfant de cet âge d’agir de façon blasé pendant longtemps. C’est donc poussé par la curiosité face à cette inconnue que la gamine ouvrit la conversation : « Où sont ton papa et ta maman? Tu viens de où? » Puis remarquant son sac, elle ajouta : « Tu es venue ici toute seule? Ton chauffeur t’a déposé? »
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Obayashi Harumi
Obayashi Harumi


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MessageSujet: Re: 1998 - DAI&UMI - Stand out even if I gotta shout out loud ♥   1998 - DAI&UMI - Stand out even if I gotta shout out loud ♥ EmptyMar 3 Juil - 5:49

« J'ARRIVE! PARTEZ PAS SANS MOI! » C'est une fillette âgée de sept qui dévala l'escalier à toute allure, coiffée d'une queue-de-cheval très haute ornée d'un joli élastique jaune s'accordant parfaitement avec son t-shirt et ses longs bas de la même couleur. Comme pantalon, un simple jeans un peu trop large témoignant de sa maltraitance, la jeune Umi aimant particulièrement grimper dans les arbres de son jardin et se mettre les deux pieds dans boue en essayant de suivre les garçons de son quartier. Oh elle savait être coquette lorsque la situation s'y prêtait, mais elle avait séduite les juges par sa jolie voix, son talent indéniable en danse et pour la musique. Malgré son accent très fort et ses manières peu gracieuses, Umi avait tout de même réussi à se tailler une place de choix parmi les nouvelles recrues de 1998. Arrivée devant sa mère, cette dernière l'analysa de haut en bas, fronçant les sourcils un peu plus à chaque découverte, jusqu'à ce qu'elle soupire et secoue vigoureusement la tête. « Oh que non jeune fille, tu remontes tout de suite te changer! Où est la robe que j'avais mise sur ton lit? » La nippone haussa les épaules, essayant d'avoir l'air aussi convaincante que possible, puis releva la tête pour servir à sa mère un regard piteux. « J'ai pas envie de porter cette horreur! » En réalité, la robe était très mignonne et de sa couleur préférée, donc le jaune. C'était la seule qu'elle aimait un minimum pour cette unique raison d'ailleurs... sauf qu'elle n'avait pas envie de débarquer à la ASE vêtue de ÇA, ça nuirait tellement à sa réputation! « Je vais avoir l'air d'une... » « D'une fille, Harumi, d'une fille! Remonte vite te changer sinon on partira vraiment sans toi! » Décidant de ne pas répliquer et risquer de choquer sa mère encore plus, la fillette baissa la tête, feignant la soumission alors qu'en réalité elle bouillait de rage. Elle tourna les talons sans dire un mot et fila dans sa chambre enfiler cette... chose – oui bon, elle était vraiment jolie en réalité mais l'orgueil d'un enfant parfois... - et redescendre rapidement au rez-de-chaussée, là où son père qui avait enfin terminé de placer les valises dans la voiture l'attendait également.

C'est ainsi que son aventure commença officiellement. Devenir trainee était son rêve depuis qu'elle était haute comme trois pommes. Ses parents l'encourageaient beaucoup dans cette voie parce qu'ils étaient eux-mêmes musiciens et souhaitaient la meilleure carrière possible pour leur fille. Disons que Harumi était née dans un environnement musical et artistique et c'est probablement pour cette raison qu'elle ne s'était jamais vue faire autre chose que ça. Son but était de devenir idole, d'apprendre autant qu'elle le pouvait du métier et juste vivre de sa passion. Qu'elle devienne solo ou pas, que son groupe soit le plus populaire ou pas, était-ce réellement important? Elle avait l'esprit compétitif, oui, mais sa mère lui avait souvent répéter que son but premier devrait toujours être son propre bonheur. La célébrité, c'était secondaire. D'ailleurs, ses parents n'étaient pas connus partout au Japon et pourtant... à Fukui ils étaient de véritables héros qui ne pouvaient aller nulle part sans être reconnus. Le succès était relatif et même à sept ans, Umi en était consciente. Faire de son mieux, voilà ce qu'elle ferait! Il était rare qu'elle ne parle pas, surtout pendant les trajets en voiture où elle s'ennuyait souvent et obligeait ses parents à tenir une conversation pendant des heures. Ce jour-là pourtant, la nippone resta pensive, songeant à ce qui l'attendait à Tokyo, si les autres trainees seraient sympathiques, si elle se ferait des amis... elle ne pensait pas vraiment s'ennuyer de chez-elle, du moins pas assez pour que ça l'empêche de dormir la nuit et qu'elle veuille à tout prix rentrer à la maison. Elle n'était plus un bébé, allons! Vivre dans les dortoirs l'aiderait forcément à s'intégrer plus vite, elle espérait que ses colocataires soient vraiment cool et qu'elles deviennent rapidement proches!

Quelques heures plus tard, son père lui dit de vite regarder à sa gauche, où s'élevait le bâtiment de la RedStar. Il était... spectaculaire, exactement comme elle se l'était imaginé en fait. Un énorme sourire éclaira son visage tandis qu'elle trépignait sur place, pressant son père pour qu'il aille vite trouver une place de parking. Elle n'en pouvait plus d'être assise de toute façon, les fourmis dans ses jambes en étaient la preuve! Après avoir embrassé ses parents et leur avoir dit au revoir, elle assura son père qu'elle était assez vieille et assez forte pour porter elle-même ses valises. Il se mis à rigoler, lui ébouriffa affectueusement les cheveux et lui fit promettre d'appeler aussi souvent que possible à la maison. Trottant jusqu'à l'entrée principale suivie de ses parents, elle fut accueillie par un employé qui posa quelques questions aux plus vieux, la laissant libre de jeter un coup d'oeil aux lieux. « Sugoiiiiii! » Comme elle avait déjà câliner ses parents bien comme il le fallait, elle ne fit que leur envoyer la main avant de se laisser accompagner par quelqu'un jusqu'à la chambre qu'elle partagerait dorénavant avec deux autres filles. À mi-chemin, elle se mis à marcher si vite qu'elle perdit de vue l'homme qui la conduisait, si bien qu'elle décida de chercher elle même le dortoir. Elle passant devant un bon nombre de trainees plus vieux qui à sa plus grande surprise lui sourirent gentiment. Décidément, elle allait vraiment s'amuser ici! Ah! Enfin arrivée au dortoir des filles! Il ne lui fallut pas longtemps avant de trouver le numéro de sa petite chambre, déposant ses valises pour pouvoir se libérer une main et ouvrir la porte. Elle entendit des sons provenant de la pièce, signe que les deux filles étaient forcément déjà là. « Tu es venue ici toute seule? Ton chauffeur t’a déposé? » Ah ça non! Ah non, non, non! Elle ne voulait pas de ça dans sa chambre, par pitié! Traînant ses valises avec difficulté à travers la porte étroite, elle ne portait pas encore attention aux deux autres filletes assises sur leurs lits respectifs. « Super, on a une princesse dans la place! » dit-elle en soupirant, jetant ses valises par terre en lâchant un gros « OUF! Enfin arrivée! Salut! » Rien à voir avec la gracieuse petite poupée qui croisa son regard lorsque la nippone releva les yeux. La première chose qui lui vint à l'esprit fut *kawaii!*, mais pas question de perdre la face maintenant. Umi regarda l'autre fille, qui semblait plutôt grande et elle se demanda quel âge elle avait. « Moi c'est Obayashi Harumi, mais appelez-moi Umi! » Défaisant sa première valise, elle sortit rapidement les vêtements confortables qu'elle portait tout à l'heure et s'empressa d'enfiler son vieux pantalon et son t-shirt dans un coin de la pièce avant de revenir vers elles et se jeter sur le premier lit libre qu'elle vit. Elle regarda Dai encore une fois, avant de commenter en toute franchise : « T'as l'air sortie d'un magazine de mode! Kawaii! » Ah oups... c'est sorti tout seul finalement!
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Shirayuri Mizuki
Shirayuri Mizuki


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MessageSujet: Re: 1998 - DAI&UMI - Stand out even if I gotta shout out loud ♥   1998 - DAI&UMI - Stand out even if I gotta shout out loud ♥ EmptyJeu 5 Juil - 17:40

La fille qui la regarde entrer est toute jolie. Elle ressemble à une de ces poupées de cire que l’ont pourrait trouver dans une boutique de jouets. Mizuki est fascinée par son visage. Et puis quand elle parle, elle bouge à peine les lèvres, comme si elle ne voulait pas déformer son beau visage. Elle parle tout bas et assez froidement, comme si elle voulait se donner des airs de grandes personnes qui, il faut dire vrai, ne lui va vraiment pas. Elle la verrait plutôt comme une petite fille un peu capricieuse, mais surtout très mignonne et douce. Une petite fille modèle, quoi. Cependant, dès qu’elle est entrée et lui a parlé, Mizuki a su que ça ne serait pas le cas. C’est comme elle, une grande fille dégingandée, brune, au nez en trompette. Tout le monde la prend pour une petite rebelle – à son âge ! – alors qu’elle est relativement gentille. En tout cas, elle n’irait frapper personne. Pas comme la petite en face d’elle. Là, elle aurait un gros doute. « Moi c’est Dai. Fujimori Dai. » Dai… Dai… Ce serait pas un prénom de garçon ? Dai, ça veut dire grand… mais elle est toute petite, peut-être grande à l’intérieur. Elle s’amuse à prononcer ce prénom, comme pour en sentir le goût dans sa bouche. Puis, finalement, elle saute sur le lit pour s’y assoir. Il est bien comme elle les aime. Elle rebondit un peu dessus et tire son sac vers elle. Comme elle est passée déposer ses affaires ici hier soir, elle n’a dans son sac que le strict nécessaire. Dont sa peluche favorite : Ariel, la petite sirène. Elle ne la sort pas devant sa nouvelle colocataire et s’empresse de rapidement refermer le sac.

« Où sont ton papa et ta maman? Tu viens de où ? » Elle a perdu son ton froid et hautain et c’est la curiosité d’un enfant qui a pris la place. Serrant son sac contre elle, Mizuki sourit doucement. « On vient d’Hokkaido, c’est ma maman qui m’a accompagnée à Tokyo. Et mon papa… il est parti y’a quelques mois… » Un peu hésitante, Mizuki détourne le regard avec une petite moue déçue. Il était tellement heureux pour elle. Ou du moins, c’est ce qu’il disait. Il la félicitait tous les jours pour ses exploits, la prenait dans ses bras, la chouchoutait. Et puis un jour, comme ça, il est parti. Ni sa mère ni Mizuki ne s’y attendaient. Il leur a expliqué qu’il était amoureux d’une autre, qu’il préférait partir. Elle s’en souvient. Sa mère criait, lui hurlait de ne pas dire ça devant la petite en la serrant contre elle. Alors, il s’est agenouillé devant elle et l’a pris dans ses bras en lui disant qu’elle ne devait jamais douter, qu’il l’aimait plus que tout et qu’ils se reverraient très vite, que si elle voulait il pourrait même venir l’accompagner à Tokyo. Mizuki a accepté. Elle se fichait que son père en aime une autre, ces histoires ne la touchent pas, ce qui lui faisait du mal, c’était qu’il parte loin d’elle. Il partait jusqu’à Nara, le bout du monde pour la petite fille. Heureusement aussi, sa mère savait se débrouiller en japonais. « Tu es venue ici toute seule? Ton chauffeur t’a déposé? » A sa question, Mizuki retourne la tête vers elle et l’observe avec de grands yeux. Est-ce qu’elle a vraiment une tête à avoir les moyens de se payer un chauffeur ? En fait, c’est plutôt drôle à imaginer. La brune rit doucement mais secoue la tête. « Iie. On n’a pas de chauffeur. C’est ma maman qui m’a accompagnée mais je l’ai laissée à l’entrée. Et toi ? Tu es arrivée quand ? Tu viens d’où ? »

Un bruit provenant de la porte la surprend et la fait se retourner. Une autre fille entre difficilement avec ses énormes valises. Juste au moment où elle se lève pour l’aider, celle-ci arrive enfin à entrer totalement. Les yeux de Mizuki s’illuminent. Elle aussi est vraiment trop mignonne ! Ses premiers mots font rire la métisse. C’est vrai qu’elle n’a pas tout à fait tort, surtout après sa question sur le chauffeur. Mais peut-être que tous le monde ici a un chauffeur… sauf elle. Ce serait grave alors ? Alors qu’elle est en pleine réflexion, l’autre lâche ses valises au milieu de la pièce. « OUF! Enfin arrivée! Salut! » Mizuki sourit, creusant ses pommettes mais elle reste sagement assise sur le lit, recroquevillée sur elle-même avec son sac. Elle observe la scène. La nouvelle se présente. Obayashi Harumi dite Umi. Elles se présentent tour à tour puis le silence retombe pendant qu’Umi se change et revêt une tenue plus simple s’accordant avec celle de Mizuki, qui est arrivée en t-shirt et en short tout simplement. « T'as l'air sortie d'un magazine de mode! Kawaii! » Et évidemment, Mizuki ne peut s’empêcher d’y aller de sa remarque. « Vous avez toutes les deux l’air de sortir d’un magazine de mode ! Lucky~ » Puis, sans un mot de plus, elle se lève et s’affaire à ranger ce qu’il y a dans son sac. Dans la chambre, trois petits meubles pour ranger leurs vêtements. Un chacun. Elle va mettre le gilet qui encombre l’espace de son sac dedans, referme les portes, part poser son petit téléphone sur la table de nuit et finalement, se rassoit sur le lit. Elle observe ses colocataires avec de grands yeux curieux. Et puis, grand moment d’anthologie, son ventre émet un grognement qui ressemble plus à une irruption volcanique qu’à des gargouillis. Feignant la douleur, elle serre ses bras sur son ventre et geint. « Waaaah ! J’ai trop faim. Vous avez pas faim ? » Elle se laisse lentement tomber sur le côté sur le matelas et lève les yeux vers les deux filles. Finalement, elle tend le bras vers son sac, l’ouvre et en sort des paquets de bonbons. Ce n’est pas du tout sain, ce n’est pas ce que sa mère voudrait qu’elle mange mais ça lui est égal. Elle a besoin de sa dose de sucre et de toute façon, son ventre hurle. Ravie, elle en ouvre un paquet et gobe un bonbon rose. Et puis, elle tend le paquet vers Dai et Umi. « Vous en voulez ? »
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Fujimori Dai
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MessageSujet: Re: 1998 - DAI&UMI - Stand out even if I gotta shout out loud ♥   1998 - DAI&UMI - Stand out even if I gotta shout out loud ♥ EmptyMer 25 Juil - 22:35

Les enfants, c’est curieux, ça pose des questions sans même comprendre l’indiscrétion qu’ils commentent! C’était le cas de Dai. Savait-elle seulement que la pauvre fillette devant elle ne venait pas d’une famille unie? L’enfant fit une moue lorsque Mizuki se tut, puis murmura : « Mon papa aussi il part souvent, mais pas très longtemps et il revient à chaque fois. » Non, la nippone ne pouvait pas comprendre tout le sens des paroles de la fille du Nord. Pour elle, le papa de l’autre reviendrait bien un jour. C’était comme ça que ça devait fonctionner, non? Enfin, elle continua avec ses questions tout de même. Et elle se reçut un regard surpris de la part de sa nouvelle amie. Parce que oui, elle l’aimait bien cette fille!
Mais si vous vous demandez; bien sûr que Dai savait que ce n’était pas TOUT le monde qui possédait chauffeur et autre, mais dans son petit univers tous ceux qu’elle connaissait en avaient! Et ceux qui n’en possédaient pas étaient des employés sans importance, comme les chauffeurs eux-mêmes, les femmes de ménages et les gardiennes. Sa façon de catégoriser les gens étaient assez simple; il y avait les gens comme elle et sa famille et les gens comme les employés de sa famille. Évidemment, elle était au-dessus de ces derniers. Cette façon de penser ne lui était pas venue naturellement évidemment, n’allez pas blâmer la pauvre enfant pour ce que ses parents et son entourage lui avaient mis dans la tête depuis sa naissance!
La réponse de Mizuki la plaçait donc en-dessous de la petite bourgeoise! Il y a avait du bon et du contre; elle n’avait pas l’habitude se retrouver mêler à des gens comme l’autre gamine mais en même temps, il lui serait facile d’en faire une suiveuse fidèle et obéissante.

La petite Fujimori s’apprêtait à répondre à la fillette lorsqu’un bruit détourna son attention et qu’une fille dans une robe plutôt jolie entra dans la pièce. Ça, c’était un peu plus son style! Du moins c’est ce qu’elle pensa l’espace d’un instant, c’est-à-dire jusqu’à ce que la nouvelle venue ouvre la bouche. Face-de-singe – oui c’était son nouveau surnom – n’avait pas réellement adressé son commentaire à quelqu’un en particulier, mais Dai comprenait très bien qu’elle était la personne visée. Et pff! Il n’y avait rien de mal à être une princesse! Les princesses étaient les plus belles et les plus aimées! Pas comme les méchantes filles comme face-de-singe! Autant dire que la nouvelle arrivante venait de signer son arrêt de mort aux yeux de Fujimori. Catégorisée ennemie publique numéro un dès les premières secondes.
Et en plus d’être méchante, elle était bruyante. Et blablabla. On ne l’avait pas sonné! La gamine aux joues rondes croisa ses bras sur sa poitrine et toisa Harumi. Celle-ci la regarda finalement, et son compliment déstabilisa Dai au plus haut point. Après l’avoir insultée, elle lui disait qu’elle s’habillait bien? Bonne chose que Mizuki intervint à ce moment, sinon… Dieu seul sait ce qui serait sorti de la bouche de la petite peste. Elle sourit à sa nouvelle amie : « Tu trouves? Attends une secondes Mizu…..pon » Oui, c’est ainsi que le surnom de Mizuki vu le jour. N’ayant aucune envie de l’appeler Mizuki-chan ou Zuki-chan, Dai était parvenue à ce surnom peu orthodoxe mais qui sait si bien dans sa bouche qu’elle l’adopta sur le champ.
D’un bond, la citadine se remit sur ses pieds puis parti en courant, ignorant la proposition de la deuxième gamine. En vérité, elle ne mangeait pas ce genre de choses de toute façon.

Courant dans les couloirs, elle finit par tomber sur sa mère et sa nounou. La première avait déjà l’air affolée de laisser sa progéniture en ce lieu, mais cette dernière l’ignora « Toi ! » fit-elle en pointant sa nounou du doigt « Vient avec moi! » Elle prit la jeune femme par le manteau et la mena jusqu’à sa chambre. « Tu peux poser sa là… Ano! Nounou-san… Où est ma robe bleue. Tu sais celle un peu trop grande? » La question était évidemment posée pour que Nounou-san fouille d’elle-même et sorte l’habit en question. Chose dite, chose faite; Dai se retrouva avec la robe dans les mains en moins de deux. Elle allait tourner les talons, puis se ravisa.
Sans lâcher le morceau de tissu, elle passa ses bras autour de la taille de la jeune femme et l’enserra aussi fort qu’elle put. Sa mère n’allait peut-être pas lui manquer, mais cette femme qui l’avait élevé depuis sa naissance, oui. Sentant les larmes lui monter aux yeux elle la chassa hors de la pièce en la poussant ce qui fit rire la nounou. « Grandis bien, petite princesse. Et je t’attends à la maison pour les vacances. » Cette femme avait le sourire le plus rassurant sur terre, il allait lui manquer tant et aussi longtemps qu’elle serait au loin. Dai se demanda pour la première fois ce qu’elle allait faire à la maison maintenant qu’elle parait… Elle avait entendu dire que son cousin viendrait peut-être vivre avec eux, mais ça ne lui plaisait pas particulièrement que cette deuxième maman s’occupe d’un autre. Enfin, d’ici là, elle jouait les grandes filles et fit ses adieux à la nounou puis se retourna vers Mizuki et lui tendit la robe un peu trop grande pour elle : « Comme ça toi aussi tu pourras avoir l’air sortie tout droit d’un magazine! »
Non, Dai n’était pas juste une enfant ignoble. Elle avait un bon fond, tout ça grâce à la femme qui venait de quitter la pièce. La tokyoïte se tourna face à Harumi et lui adressa pour la première fois la parole. « Moi c’est Fujimori Dai et elle c’est Shirayuri Mizuki. » Oui bon, elle ne portait peut-être déjà pas face-de-singe dans son cœur, mais au moins, elle était polie!
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Obayashi Harumi
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MessageSujet: Re: 1998 - DAI&UMI - Stand out even if I gotta shout out loud ♥   1998 - DAI&UMI - Stand out even if I gotta shout out loud ♥ EmptyVen 17 Aoû - 6:23

« Vous avez toutes les deux l’air de sortir d’un magazine de mode ! Lucky~ » Elle, Umi, sortie d'un magazine de mode? Si la fillette avait connu un peu plus sa nouvelle colocataire, sans doute se serait-elle moqué en lui disant qu'elle était très loin d'avoir la tête pour apparaître dans un magazine contrairement à l'autre princesse, mais elle décida de seulement écarquiller les yeux en se dirigeant vers sa valise en même temps que sa nouvelle amie. Ouais, vraiment il ne lui en fallait pas beaucoup à la petite trainee pour bien s'entendre avec quelqu'un! Pourtant, elle n'eût qu'à jeter un second coup d'oeil à miss Tokyo – car il était évident qu'elle débarquait de la grande ville celle-là – pour réaliser que ça ne serait pas aussi facile avec tout le monde. La Harumi de sept ans était encore plus directe que la Harumi d'aujourd'hui et évidemment ça ne plaisait toujours à ceux à qui elle s'adressait, en particulier ses professeurs qui l'avaient punie plus d'une fois à cause d'un commentaire qu'elle avait lancé sans réfléchir. C'était un détail qu'elle devrait sans doute travailler au sein de l'agence, mais c'était également ce qui l'avait fait se démarquer pendant l'audition à part sa jolie voix et son accent. C'était connu que les recruteurs ne cherchaient pas seulement le talent mais également des personnes aux personnalités distinctes, pas des robots qui n'apporteraient aucune couleur aux groupes! Concentrée sur sa tâche du moment, Umi ne s'y appliqua pas pour autant, jetant t-shirts et pantalons par-ci par-là dans son tiroir. Aucun ordre apparent, question de bien s'y retrouver par la suite! La gamine était comme ça depuis toujours, elle se trouvait mieux dans son désordre que dans l'ordre que lui faisait sa mère. Maintenant qu'elle vivait dans une chambre par elle-même et que personne n'irait fouiller dans sa commode pour lui dire que son pyjama rose n'allait pas avec ses robes d'été, la vie serait merveilleusement délicieuse! La princesse répondit en s'adressant seulement à Mizupon, ce qui fit hausser les épaules à Harumi. Si elle voulait jouer à ça, ça ne lui faisait rien! La fillette aux joues de hamster n'était certainement pas la seule dans cette pièce à être une tête-de-mule!

« Waaaah ! J’ai trop faim. Vous avez pas faim ? » La nippone s'empressa de hocher la tête vivement. Faim? Elle avait toujours faim, ce n'était un secret pour personne quoi que... Mizupon ne pouvait pas savoir encore. Elle était gentille, pensa alors Umi en lui souriant de façon adorable. Son nez retroussait toujours joliment lorsqu'elle souriait comme ça et ça amusait beaucoup les gens. Réalisant qu'elles ne pourraient sans doute pas manger avant le repas et qu'elle était affamée, elle lâcha un gros soupir en se laissant tomber sur le lit de la plus grande des trois, juste à côté d'elle. Arf, elle savait bien qu'elle aurait dû cacher quelques collations dans ses bagages, maintenant elle devrait endurer sa faim encore plusieurs heures, l'horreur totale quoi! Mais tel un super-héros, Mizupon se redressa en agitant un paquet de bonbons qui firent saliver la fillette. « Vous en voulez? » Umi avait la dent sucrée et elle ne disait jamais non à un peu de friandises, surtout offertes aussi gentiment par une amie! Comme elle l'avait prédit, Cendrillon refusa et se précipita même hors de la pièce pour aller quelque part. Probablement partie se chercher une salade, ou elle ne savait quoi... bah quoi! Umi n'avait pas de préjugé, mais lorsqu'elle sentait que quelqu'un ne la portait pas dans son cœur, c'était plus fort qu'elle, elle avait tendance à devenir un peu méchante... du moins, aussi méchante qu'elle pouvait l'être du haut de ses sept ans. Rien de très vilain, juste assez pour se défendre face à l'adversité! « Hai! Arigatou! » s'exclama-t-elle en plongeant sa main dans le sac pour prendre un bonbon et le manger immédiatement. « Uwa! Oishiii~! » Elle battit des jambes sur le matelas tellement c'était agréable de manger. Mizupon était vraiment trop extra! Elle s'apprêtait à demander à la gamine comment elle s'appelait lorsque la petite demoiselle qui les avait quitté quelques instants plus tôt refit son entrée avec une dame d'un certain âge que Umi pris pour sa mère sur le coup. Curieusement, elle s'était imaginé une maman aux airs moins... normaux? Elle n'eût pourtant pas à s'en étonner trop puisque l'enfant révéla qu'elle était sa nounou. Aaaah alors elle était là seulement pour traîner les valises de sa protégée! Umi ressentit tout de suite beaucoup de tendresse envers cette femme qui semblait se préoccuper tellement de la petite qui d'ailleurs paraissait très attachée à elle. Umi se sentit tout de suite moins réticente à l'idée de connaître un peu mieux la Tokyoïte, après tout si elle traitait sa nounou aussi bien, c'était sûrement qu'elle n'était pas la princesse pourrie-gâtée qu'elle s'était imaginé non? Polie, Umi se leva aussitôt et s'inclina devant la dame qui lui fit un rapide sourire, beaucoup trop atterrée par le départ de sa petite puce pour lui accorder trop d'attention.

Ne voulant pas interrompre leurs adieux, Umi en profita pour se tourner vers Mizupon et prendre un deuxième bonbon. « On pourra aller visiter plus tard, je veux voir à quoi ça ressemble ici! Ça a l'air géant! » Elle n'excluait pas Dai dans sa proposition, comme elles partageaient la même chambre Umi n'aurait même pas pensé à la rejeter! Mais comme elle était présentement occupée, elles pourraient lui demander plus tard. La RedStar semblait si énorme que la nippone avait trop hâte de tout explorer... ils ne commenceraient pas leur entraînement aujourd'hui alors autant en profiter! Elle s'apprêtait à lui demander si elle lisait des mangas lorsque petite princesse revint vers elles avec une robe qu'elle présenta à Mizupon. « C'est vrai, tu s'ras vraiment jolie dedans! » approuva Umi en se tournant vers Dai au moment exact ou celle-ci faisait de même. Leurs regards se croisèrent et pendant un moment, la gamine de Fukui se sentit heureuse. Juste comme ça, sans raison. « Moi c’est Fujimori Dai et elle c’est Shirayuri Mizuki. » Elles avaient de jolis noms toutes les deux, faciles à retenir en plus, c'était parfait! « Dai-chan, Mizupon~! J'espère qu'on sera amies! » Elle avait adopté naturellement le surnom qu'avait donné Dai à Mizuki tout à l'heure et décida de ne plus traiter Dai de princesse à partir de maintenant. Certes, elle n'était pas convaincue que la gamine soit totalement gentille encore, mais elle était beaucoup trop excitée à l'idée d'être trainee pour commencer une guerre froide avec quelqu'un. « Ne Dai-chan, tu veux venir visiter avec nous tout à l'heure? » demanda-t-elle avant de s'asseoir en indien sur le lit.
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Shirayuri Mizuki
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MessageSujet: Re: 1998 - DAI&UMI - Stand out even if I gotta shout out loud ♥   1998 - DAI&UMI - Stand out even if I gotta shout out loud ♥ EmptyLun 17 Sep - 15:28

Au moment où Mizuki se plaint que ses deux nouvelles colocataires pourraient faire la couverture d’un magazine – sous-entendu et pas elle – Dai réagit au quart de tour et lui dit d’attendre. Mizu… pon ? C’est quoi ? Son nouveau surnom ? Un peu étonnée, elle la regarde quitter la salle en courant, se demandant ce qu’elle va faire. En plus, elle ignore sa question. Bah, peu importe. Pour la plus grande des trois, ce n’est pas très important et elle ne va pas lui en tenir rigueur. C’est avec un sourire qu’elle regarde la porte se fermer avant de plonger dans son sac à dos pour chercher son paquet de bonbons. D’ordinaire, chez elle, sa mère lui aurait passé un savon pour avoir acheté de telles cochonneries. Elle n’a jamais supporté de voir sa petite fille manger n’importe quoi. Pour elle, le physique est primordial, surtout chez une petite comme elle qui ne ressemble déjà à aucune japonaise. Elle tient à ce que sa fille reste mince et mange équilibré. Si Mizuki prenait du poids, elle serait sans doute très en colère et lui en voudrait. Après tout, c’était bien à cause de la naissance de sa fille que sa carrière de mannequin n’avait jamais pu débuter. Dai étant partie précipitamment, Umi et elle se retrouvent seules. La fillette est assise à côté d’elle quand Mizuki se redresse avec le paquet. C’est donc à Umi qu’elle tend le paquet déjà ouvert. En venant, discrètement, elle n’a pas pu s’empêcher de grignoter quelques sucreries, ne se faisant même pas prendre par l’œil scrutateur de sa mère.

« Uwa! Oishiii~! » La remarque d’Harumi la fait sursauter et elle se retourne vers elle en retrouvant son grand sourire qui ne la quittera plus jamais. Même après quatorze ans, elle a le même sourire. Elle gobe un nouveau bonbon en pensant avec un peu de méchanceté à sa mère qui se serait mise à hurler en la voyant. Mizuki, arrête de manger des cochonneries ! Arrête de faire ceci, arrête de faire cela. Elle est toujours sur son dos en train de la surveiller, tout ça parce qu’elle veut que sa fille devienne mannequin à sa place. Cet internat, c’est la salvation pour la petite fille. A ce moment-là, Dai revient avec à sa suite une « vieille dame » comme le dirait la nordiste. Cette dame suit Dai comme une maman cane suit son poussin pour qu’il ne se perde pas. C’est avec de grands yeux écarquillés que Mizuki écoute le poussin s’adresser à sa maman. « Tu peux poser sa là… Ano! Nounou-san… Où est ma robe bleue. Tu sais celle un peu trop grande? » Ah, c’était donc sa Nounou. Celle-ci lui obéit au doigt et à l’œil en gardant toujours ce regard bienveillant qu’elle a toujours cherché chez sa mère. Assise en tailleur sur son lit, elle passe une main dans ses cheveux bruns et les ébouriffe. Quelques secondes plus tard, elle sort une très jolie robe bleue de la valise. Des froufrous ? Mizuki a toujours détesté ça. Mais à ce moment-là, il ne lui vient pas une seconde à l’esprit que cette robe pouvait être pour elle. Puis vient le moment des adieux, même si ce n’est pas pour longtemps. Toute la petite pièce reste silencieuse. C’est mignon et émouvant. Dans un murmure presque inaudible, Mizuki lâche un « Kawaii, ne, Dai-chan… » Contrairement à Umi qui s’incline poliment devant la nounou de Dai, la nordiste ne bouge pas d’un poil. C’est le moment de Dai et elle, pas le leur, pense-t-elle tout à fait innocemment.

A la proposition d’Umi d’aller visiter l’agence un peu plus tard, Mizuki acquiesce. C’est vrai que même si elle est arrivée hier, elle n’avait pas eu le temps de parcourir un peu les couloirs. Rectification : sa mère ne lui en avait pas laissé le temps. Evidemment, c’était à elle de s’occuper de la paperasse pour sa fille auprès de l’administration et autant dire que l’américaine s’était complètement perdue entre les bureaux pendant que Mizuki attendait assise dans les escaliers à regarder les idoles passer. Ses yeux s’agrandissaient à chaque fois qu’elle en reconnaissait une et autant dire qu’il y en avait beaucoup, et d’après ce qu’elle avait pu voir, peu de jeunes de leur âge. Alors après avoir vu les élèves, elle voulait à présent voir les locaux dans lesquels elle allait vivre pendant de nombreuses années. Pour l’instant, elle se contente simplement de gober un autre bonbon, l’avalant tout rond quand elle voit la Tokyoïte lui tendre la superbe robe bleue. « Comme ça toi aussi tu pourras avoir l’air sortie tout droit d’un magazine! » Pendant quelques instants, Mizuki reste interdite devant la robe, ne croyant pas une seule seconde qu’elle la lui prêtait si facilement. Il devait forcément y avoir un piège quelque part, non ? Et Umi qui approuve en lui assurant qu’elle sera jolie. Franchement, la jeune fille en doute sincèrement. Elle est trop grande et dégingandée pour pouvoir porter ce genre de robe et être mignonne dedans. Néanmoins, elle prend délicatement le vêtement entre ses doigts. « Eh… thank you ! » Un grand sourire prend place sur ses lèvres et elle se lève d’un bond tandis qu’Umi s’exclame qu’elle espère qu’elles seront amies, et se rue pratiquement dans la salle de bain en criant qu’elle va essayer la robe. Une fois seule et enfermée, elle marque un temps d’arrêt. Finalement, son choix se porte sur le téléphone portable qu’elle a remis dans sa poche. Elle compose rapidement un numéro, l’espoir gonflant dans son cœur. Malheureusement, au bout de dix sonneries, c’est un répondeur froid et impersonnel qui l’accueille. Sans laisser de message la petite fille raccroche directement en soupirant, prête à composer un autre numéro. « Ma chérie ? » Mizuki esquisse un petit sourire. Elle prend quelques instants pour la rassurer, lui dire qu’elle est parfaitement installée et qu’elle adore déjà ses colocataires. Puis finalement, alors que sa mère toute excitée lui demande des détails, elle la coupe. « Hum, mom… why isn’t he here? He promised. » A l’autre bout du fil, elle entend sa mère soupirer et celle-ci lui répond en japonais, comme elles en ont toujours eu l’habitude. « Je sais, ma puce, mais je suis persuadée qu’il viendra. Tu as essayé de le joindre ? » « Yeah, but he won’t answer the phone… » Un petit rire que Mizuki identifie comme nerveux résonne des lèvres de sa mère. « Un peu de patience, Mizuki, il t’appellera… Je dois y aller, mon coeur, j’arrive à l’aéroport. Appelle-moi demain, d’accord ? » « Okay… bye, mom. » Enfin, elle raccroche et se retrouve debout dans la salle de bain avec la robe entre ses mains.

C’est en quatrième vitesse qu’elle retire ses vêtements et enfile avec précaution la robe de Dai, ayant trop peur de l’abîmer. Bien qu’elle ait un peu de mal à faire glisser la fermeture éclair dans son dos, elle sort enfin de la salle de bain, laissant tous ses vêtements par terre. Un peu timidement, elle se glisse dans la chambre, toujours pas convaincu d’être mignonne. « Au moins, elle est à la bonne taille ! Merci Dai, elle est vraiment trop belle ! » Sans préavis, elle se jette au cou de la Tokyoïte et lui plaque un long baiser sur la joue. Vraiment, avec elles, elle se sent bien. Encore mieux qu’avec le peu d’amis qu’elle avait à Sapporo. A vrai dire, à ce moment-là, ils ne sont même plus dans son esprit. Elle n’y pense tout simplement pas. Puis, elle s’écarte et fait un tour sur elle-même, quand même perplexe. « Ano… Ça m’va ? » Elle n’est vraiment pas convaincu. Ce n’est pas pour elle, le style kawaii. Elle ne l’est pas et dira qu’elle n’aime pas ça du tout alors qu’elle est simplement jalouse des filles qui peuvent le porter. Finalement, après avoir obtenu la réponse de ses nouvelles amies, elle se rassérène. « Et si on allait visiter tout de suite ? J’ai pas vraiment envie d’attendre ! » Sans vraiment attendre leurs réponses, elle les attrape toutes les deux par le bras en les entraînant joyeusement hors de leur chambre, dans les couloirs prenant l’air de labyrinthe pour les trois petites filles de sept ans.

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